Sa passion, la quête du vrai et de l'authentique. Son credo, "vivre, vivre, et mieux jouir de la vie", afin de toucher l'instant fugace qu'est le bonheur.

texte 3 fois millenaire... selon l'historien Jean Botero L'ecclésiaste aurait été joué au Roi Salomon afin de le sortir de dépression. Paul Mallis propose  une lecture de cette "pièce" dans un théâtre parisien des grands boulevards.

Prix 8 euros

prendre sa place ! billeterie Theatre du NORD OUEST sur billet reduc

"La lucidité de l'Ecclésiaste est décapante : mais sa lucidité est essentielle car, sans elle, contemplation et amour ne sont que vanité. Si "tout est évanescence et poursuite du vent", ne nous reste-t-il pas encore le miracle et la joie de l'instant ? Telles sont les questions que le Qohélet nous pose.

« Vanité des vanités, tout est vanité ». Cet aphorisme extrait de L’Ecclésiaste 

s'il faut se souvenir que l’on va mourir, n’est-ce pas pour mieux jouir des plaisirs éphémères de la vie ? 

"L'ecclésiaste", livre plusieurs fois millénaire, appartient à la catégorie des livres dits de la sagesse. Pour comprendre le sens de ce texte, dont le thême majeur porte sur la vanité et l'existence, il faut se placer dans la phrase de  Georges Bernanos qui affirmait avec beaucoup de lucidité : "pour être prêt à espérer en ce qui ne trompe pas, il faut d'abord désespérer de tout ce qui trompe".

La quintessence de "L'ecclésiaste" se trouve probablement résumer dans cette citation de Bernanos. "L'ecclésiaste", un existentialiste face à l'univers encore et toujours incomprehensible

Ce texte appartient au patrimoine commun de l'humanité.

le souffle et la buée :«Paroles du Sage» «Paroles de  l'Ecclésiaste» dont le comédien renouvelle l'adaptation. Un travail sur les rythmes et les assonances de la poétique hébraïque  

"Présence et absence croisent les vivants en quête de langage et de sens. Une lumière d’aube crépusculaire relie le début et la fin, nous invite à la présence du présent, ou à son contraire."

Comment tirer parti de la vie, de notre chemin, de notre passage. L’ecclésiaste nous fait entendre l'importance du seul champ d'activité et de réalisations importantes pour l'homme avant qu'il ne disparaisse du monde.

L'Ecclésiaste est un réaliste qui demeure lucide sur la condition humaine. Son intention est de dénoncer, sans concession, les positions extrêmes qui paradoxalement se rejoignent toutes dans l'inefficacité. L'ecclésiaste n'est ni un pessimiste, ni un optimiste, encore moins un opportuniste, il est tout simplement conscient et refuse de se laisser bercer par les illusions et les faux-semblants...

 Un homme surgit du passé. Il est toute l'humanité. Il a connu et considéré toutes les activités humaines. Il jette un regard ironique sur ce monde, sur nos illusions et nos aliénations. Quoi qu'on fasse tout finira, alors… « Savoure ton pain, déguste ton vin. Quand la Vie te sourit, mets tes plus beaux habits, parfume-toi et jouis de la femme que tu aimes tous les jours de ta fumeuse existence ». 

Il parlait vrai tout en s'appliquant à rendre son discours attrayant et direct;

 on ne peut s'empêcher de voir dans le «personnage» de l'Ecclésiaste, le précurseur des clowns métaphysiques de Beckett transcendés par les notes lyriques des cordes de la guitare de son ami Jacques.

Le mot hébreu habèl, qui était traduit jusqu'à présent par « vanité », peut en vérité se traduire par « fumée », « vapeur », « haleine » et d'autres termes voisins, en tout cas des mots concrets disant quelque chose de réel, de physique, et jamais des mots abstraits impliquant un point de vue moral comme « vanité ».

Texte affranchi de son interprétation juive et chrétienne, d'un homme vers son frère au coeur vide pour l'orienter dans sa quête du bonheur. 

Le texte l'Ecclesiaste s’adresse paradoxalement beaucoup plus à l’homme individuel qu’à une communauté.

On constate qu’en hébreu "mishnique" on trouve dans ce sens plusieurs exemples de noms à des formes féminines renvoyant à des travailleurs ou à des fonctions tenues par des hommes ou par des personnes dont on ne spécifie pas explicitement le genre [9]Selon A. Schoors, Ecclesiastes, Louvain, Peeters, coll.…. Enfin, peut-être s’agit-il également d’un nom de plume