L’œuvre de Michel Journiac (1935-1995, Paris) est une tentative d’approche du corps. Le corps est la question et le matériau même de son travail. Ses peintures, ses sculptures, ses photographies, ses actions et l’ensemble des manifestations qu’il invente depuis la fin des années 1960 interrogent la place de l’individu dans la société et les mécanismes qui le conditionnent. Ses œuvres révèlent et défendent celle du corps intime, du corps individuel en rapport avec le corps collectif et social. (...)
« Le corps, c’est ce qui surgit et qui nous pose en permanence la question que l’on ne peut pas détruire. Les idées peuvent évoluer, se transformer, on peut utiliser tous les sophismes possibles et imaginables pour s’en tirer, mais devant quelqu’un que l’on désire ou devant la mort, le cadavre, les idéologies, craquent. C’est là que la création a son rôle à jouer en assumant cette tentative d’approche du corps1 (…). »
Dès ses premières œuvres, Michel Journiac invente une sémiologie, un alphabet2 du corps. Il accorde une importance particulière à la main, même aux mains, au pluriel plutôt qu’au singulier, car elles figurent d’abord chez Journiac un appel, un contact, une rencontre. Premiers signes de l’expression humaine apparus sur les parois des grottes pariétales, elles sont la marque d’une présence et signifient le premier mouvement de la communication, le premier geste vers l’autre.
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