Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».
Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.
Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.
Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.
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