« Il me serait si doux avant de mourir de faire quelque chose qui aurait plu à maman ». C’est en 1905, à la mort de sa mère, que Marcel Proust se met sérieusement à l’écriture, attaquant la rédaction d’À la Recherche du temps perdu, un projet qui ne le quittera plus jusqu’à la fin de sa vie. Un moyen pour l’auteur de rendre hommage à cette femme si importante pour lui, de mettre en avant le lien indéfectible qui l’unissait à sa famille maternelle, et de revendiquer un héritage unique. Un patrimoine riche, porté par la religion juive. Une croyance qui guidera Proust jusqu’à la fin de ses jours, influant ses décisions, ses prises de position, mais aussi ses écrits. C’est de cette foi que provient la modernité de son écriture, mais également son engagement social, au moment de l’affaire Dreyfus ou face à l’homosexualité. L’exposition se fait alors elle-même le testament, les mémoires de l’auteur. À travers ses écrits et épreuves, mais également grâce à des chefs-d’œuvre de Monet, Rodin, Bonnard ou encore Vuillard, réunis de manière exceptionnelle, le musée nous livre un peu de son intimité, de sa vision du monde, pour nous présenter un portrait inédit de celui qui a fait de son œuvre le travail, mais aussi le témoignage d’une vie.
https://mahj.org/fr/programme/marcel-proust-du-cote-de-la-mere-1674
https://www.youtube.com/watch?v=FdM8aMDyfo8
CHACUN S'OCCUPE DE SA RESERVATION.
Réservez la tranche horaire de 14h30
https://mahj.tickeasy.com/fr-FR/produits