Ce blocus est en train de créer une véritable catastrophe humanitaire dans une population aujourd’hui en danger de mort.
Face à ce nouvel épisode du projet panturquiste visant à éliminer la présence arménienne de la région, dans la continuité du génocide de 1915, la communauté internationale se doit de réagir, de se mobiliser et de mettre en place un véritable plan de sauvetage du Haut-Karabakh et de l’Arménie.
Le président Macron a déclaré le 13 octobre dernier que la France ne « laisserait pas tomber les Arméniens ». Mais n'achète t on pas du gaz à l'Azerbaïdjan, gaz qu'elle achète à la Russie et nous revend 4 fois plus cher ? Et n achète t elle pas des armes avec cet argent pour massacrer les 120 000 habitants restants du Haut-Karabakh, affaiblissant par là-même l Arménie ? Alors quoi, on laisse faire ? Le 3 octobre et le 30 novembre 2022, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité deux résolutions parallèles visant à exiger « la fin de l’agression de l’Azerbaïdjan à l’encontre de l’Arménie et à établir une paix durable dans le Caucase », en mobilisant les instances internationales, en envisageant des «sanctions» conte l’Azerbaïdjan et un «renforcement des capacités de défense de l’Arménie». L Arménie pas plus que le Haut-Karabakh n’ont les moyens de se défendre seuls face à la coalition de plus puissants qu’eux, en termes démographique, économique et militaire.
Pour que la force brutale ne prime pas sur le droit
Pour que la communauté internationale se donne réellement les moyens de protéger et de garantir l’existence de l’Arménie.
Pour que les mots soient suivis d’actes afin de prévenir le risque d’un nouveau génocide commis pas les même contre les mêmes, le CCAF appelle à un grand rassemblement devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot, le 10 janvier et tous les mardis jusqu'à nouvel ordre. A 18h30 en présence de nombreuses personnalités politiques et d’élus.