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en papotant.
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une expo seul(e)
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pour vous.
Première exposition à
montrer de façon complète
un chapitre de l’œuvre
de Magritte encore
largement méconnu,
elle permet de confronter
les œuvres de Magritte
à celles d’Auguste Renoir
qui l’ont inspiré.
Convaincu que la défaite
des troupes allemandes
à Stalingrad est
annonciatrice de la défaite
définitive de l’Allemagne
nazie et de la fin prochaine
du conflit mondial,
Magritte
se voit en prophète d
u bonheur et de la paix
retrouvée : "…le beau côté
de la vie serait le domaine
que j’explorerais. J’entend
s par là tout l’attirail
traditionnel des choses
charmantes, les femmes
, les fleurs, les oiseaux
, les arbres, l’atmosphère
de bonheur. Etc…
c’est un charme assez
puissant qui remplace
maintenant dans
mes tableaux la poésie
inquiétante que je m’étai
s évertué jadis à atteindre.
" écrit Magritte à Paul
Éluard en 1941.
Magritte restera fidèle
à ce style "solaire"
jusqu’en 1947 et produira
une cinquantaine de
tableaux, autant de
gouaches et un nombre
considérable de dessins
– illustrant Sade,
G. Bataille, Éluard et
Lautréamont. Loin de la
considérer comme
une "passade", Magritte
accorde assez
d’importance à sa "Période
Renoir" pour en faire
le support d’un projet
de réforme en profondeur
du Surréalisme.
À cette fin, il adresse en
octobre 1946 à
André Breton son
"Manifeste pour un
Surréalisme en plein soleil". La fin de non-recevoir qu’oppose
André Breton à ce
programme de rénovation
du Surréalisme conduit
Magritte à "liquider"
la "Période Renoir" dans
un feu d’artifice
provocateur et cynique
qui prend la forme,
en 1948, de sa "
Période Vache".
L'exposition réunit une
soixantaine de peintures
et une quarantaine de
dessins. Elle s’ouvre
sur quelques œuvres
de la fin des années
Trente dans lesquelles
Magritte exprime
l’imminence de la guerre
et de désastres
. Les tableaux de la période
"Renoir" de Magritte
sont mis en regard
avec des chefs-d’œuvre
de Renoir, des peintures
contemporaines de
Picabia et d’autres pièces
qui permettent d’esquisse
r une postérité à cette
production peu connue.
Exposition organisée
par les musées d’Orsay
et de l’Orangerie,
Paris avec la collaboration
exceptionnelle des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.