Des plasticiens qui défient les formats, qui refusent les sentiers battus, qui explorent un monde de plus en plus figé par le conformisme. Samuel Aligand, avec ses matières plastiques déformées, cherche le point de rupture entre le geste et la matière. Claire-Rose Barbier, sculpteure et musicienne, réinterprète les mythes antiques dans des formes en mutation. Hugo Bel, lui, travaille le sucre massé comme une peau organique, marquée par le temps et l’érosion. Frédérique Callu, photographe, brouille les pistes entre documentaire et rêve, saisissant l’inconnu dans le familier. Ici, les œuvres s’érigent comme des manifestes, refusant le prêt-à-penser visuel dans un pied-de- nez magistral à l’homogénéisation culturelle. Cette nouvelle édition n’a rien d’un adieu en demi-teinte. C’est une célébration, une révolte, un flamboyant feu d’artifice de liberté.