parcours de 8,5 km sur 2 sentiers de découverte
Le chataîgnier: "l'arbre à pain", providence de nos ancêtres
Depuis l’Antiquité, l’homme cultive le châtaignier pour son bois et ses fruits. Dans le capitulaire De villis regii, édicté par Charlemagne pour la tenue des fermes royales, il est en bonne place parmi les pommiers, poiriers et autres arbres fruitiers.
Au 17e siècle encore, Richelieu encourage le développement des châtaigneraies pour lutter contre la famine, car la farine de châtaigne est trois fois plus calorique que celle du blé.
Imposant par sa taille et ses boursouflures, le vieux châtaignier greffé de Seugy témoigne de la culture traditionnelle de cet arbre dans la commune.
Au temps jadis, on l’appelait l’Arbre à pain. Les paysans mangeaient ses châtaignes bouillies ou les réduisaient en farine. Les nobles et les bourgeois dégustaient ses marrons avec volailles et gibiers.
Visite du Chataîgnier séculaire sur le parcours, et peut-être d' en vérifier la vertue
un chataîgnier commun de grande taille, dans le bois de Seugy après le chemin de Bertinval, constitue le dernier témoin de la chataîgneraie séculaire, détruite en 1879 à la suite d' un hiver très rigoureux et de l' abattage massif de cette essence.
Voilà la célébrité du châtaignier de Seugy
« La légende dit que les jeunes filles qui s'y frottaient étaient assurées de trouver
un mari dans l' année ou de tomber enceinte ».
Dans l' étude toponymique de Seugy on trouve une photographie
du châtaignier évoquant cette légende.