Les Heures Sauvages sont constituées d’une anarkhè-exposition - néologisme qui m’a été inspiré
du concept d’anarchitecture et du travail de Gordon Matta-Clark et ce pour qualifier une morphologie
singulière d’exposition, qui n’entend pas en être l’antithèse. Une anarkhè-exposition se définit par son
ontologie nomade - elle est pétrie d’oeuvres développées en In-Situ qui pour certaines sont éphémères
et n’auront existé que par le souvenir qu’elles auront laissé à celles et ceux qui les auront vues, elles
deviendront mythologies, souvenirs – une anarkhè-exposition est un territoire où cohabitent des oeuvres
matérielles et immatérielles, comme des oeuvres sonores et où des traces d’agentivités persistent dans
l’espace : archives, artefacts de gestes performatifs développés lors de sa mise en acte. Une anarkhè-
exposition donne à imaginer ce qui y fut vécu et à projeter des états postérieurs. Elle est le réceptacle
de performativités humaines et non humaines – où est célébré autant le « génius loci » d’artistes que
d’éléments comme dans ce cas de figure de l’eau, du végétal. Elle échappe par principe à sa totale
maîtrise et à toute aspiration à la conservation.
Dans son régime conditionné par le commissariat, cette anarkhè-exposition existera l’espace de 13
jours, pour entrer en frankensteinisation, muter et être cédée au dessinateur Frédéric Coché, qui en
fera son récit au travers de la création de dessins.
Liste des inscrits (2/10 reste 8)
(2)
Liste d'attente 
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