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Sortie n° 23535521, créée le 29 09 2025
Les carences – la difficile constr
#Milieu de la santé#Etudiant
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Samedi 04 Avril 2026

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
20:15
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite 

14e Journée de l’atelier Histoire des concepts en clinique

 

Les carences – La difficile construction des figures de la séparation

 

La clinique contemporaine témoigne d’un malaise structural, la question du père et de son déclin. Classiquement, la conceptualisation laissait supposer que l’Œdipe est socialement déterminé par une structure familiale propre à son temps, la famille conjugale et paternaliste. Freud par exemple avait insistait pour dire que la théorie et la pratique psychanalytique, « révèlent qu’elles sont intimement dépendantes des conditions (historiques) de la famille ». Il est évident que les conditions ont évolué au cours du XXe siècle. L’évolution de la l’institution familiale, conjugale, le modèle patriarcale et paternaliste qui avaient pour fonction de « réprimer la sexualité » et « sublimer la réalité », ne sont plus au cœur des exigences sociétales actuelles. L’avènement des familles monoparentales, la séparation inédite entre la différence des sexes et le devenir père ou mère, la séparation entre la copulation et reproduction sont quelques-unes des variantes nouvelles. Il va s’en dire que ces évolutions soulèvent des  questions, elles peuvent être source de conflit moral, angoisse, ou symptôme. Cette Journée prend acte de ces évolutions et rappelle l’incidence clinique des changements dans la « représentation inconsciente » des sujets. On le sait, il y a une imbrication entre le social, l’inconscient et le sujet.

Première table ronde :  Si le tabouret perdait un pied ?

Il y a une incidence subjective que la clinique repère dans la nommée « carence paternelle » qui entraîne un « refoulement incomplet du désir pour la mère » et un « affaiblissement » de l’identification au père. Ces conditions familiales où la carence est manifeste ont parfois une « fonction causale » dans la névrose. On révélera ci et là la présence de l’ambivalence agressive dans la relation au semblable ou au contraire des tentatives de « collage » ou de surinvestissements pathologiques. En effet, la « surprotection intrusive » l’isolement des membres dans un groupe familial restreint sont des agents facilitateurs des pathologiques délirantes ou du délitement incestueux.

Pourquoi la famille a un rôle important dans la construction de la subjectivité ? Il faut d’abord démontrer la précarité de l’ordre symbolique qui soutient l’humain. En effet, de par sa précarité, l’enfant ne dispose initialement que d’un nombre réduit de points d’appui signifiants. Or ces signifiants établissent la mise en ordre des significations humaines. Le minimum est la structure : « (père), phallus, mère, enfant ». En deçà le sujet se trouve dans la situation qu’illustre le tabouret à trois pieds : il n’est plus question qu’il en manque un seul, il pourrait tomber. L’image éloquente de l’instabilité de la structure qui en résulte est la forclusion d’un signifiant primordial. La clinique est justement là pour témoigner de ce paradoxe, la carence d’un signifiant qui porte sur le désir se caractérise par le retour angoissant dans le réel, de la restitution d’un ordre social de fer, dont la jouissance, la férocité surmoïque, le signifiant-maître en sont les marques, cf Lacan, Ou pire, leçon du 19 mars 1974. La preuve, en politique, la velléité à vouloir recycler les valeurs nostalgiques du vieil ordre social et de s’agripper avec haine et mépris en dénonçant les prétendues dérives du monde contemporain.

Deuxième table ronde : L’angoisse de la perte, dans les expériences de deuil

L’angoisse à toujours avoir avec ce qui sépare, elle relève toujours d’une coupure – avec un objet aimé, avec ce que l’autre possède et que le sujet n’a pas, avec soi-même, etc. Cependant, la proximité de la séparation et de la perte est telle que parfois elle se prête à confusion : pourtant elles sont de nature équivoque. La séparation est en effet le mouvement contraire de la causation du sujet qui s’effectue dans l’aliénation tout en étant sa condition structurale. Y a-t-il une clinique de la séparation ? la clinique répond affirmativement, l’absence, autre nom de la carence et la perte, expérience du deuil sont pourtant présentes dans l’expériences de séparation. On pourra donc s’interroger à partir des situation cliniques, l’expérience de l’amour, la maladie, la mort, etc sur ce qui est mobilisé et qui s’inscrit ou non psychiquement, car la séparation ne se fait pas sans douleur, elle renvoie souvent à des pans entiers sombres de l’histoire de chaque sujet et donc l’assujettissement à l’Autre et cette part qu’est l’aliénation à son désir ou jouissance. Cette inscription dépend de la place et du rapport que le sujet entretien avec le fantasme : face à ces situations, que mobilise la scène intérieure et le théâtre privé du fantasme ? Qu’en est-il de l’investissement de l’objet, se séparer, assurément, et inversement conserver sa trace, convoquer l’objet absent, le faire exister en représentation et lui donner, à travers le deuil, une continuité. Ces diverses solutions permettent ainsi d’appréhender la singularité des figures de la séparation : si la perception est atteinte, la représentation de l’objet absent est-elle possible ? Qu’en est-il du détachement et du désinvestissement indispensable à l’élaboration de la perte ?

Troisième table ronde : La drogue, l’alcool, les addictions comme des traitements, nostalgiques, mélancoliques face à la perte !

En 1985 Freud parlait, à propos du deuil, d’une nostalgie, Sehnsucht, (désirance) pour un objet perdu. Inversement cette « désirance » renforce également la rage, la colère, la passion. Il faudra justement se pencher sur les solutions addictives qui poussent le sujet à tenter de boucher le trou face à l’impossible accès à l’objet qui cause sa perte. Une élaboration théorique pertinente de la nostalgie tient compte de l’inévitable détresse psychique Hilflosigkeit ou désarroi qui affecte le sujet. En effet, le mode d’investissement de l’objet en Sehnsucht suppose le risque d’un désarroi psychique sans recours et d’un traumatisme non surmontable. Si l’investissement se lit en termes de Sehnsucht, en perdition, l’absence se fait présente dans la représentation de l’objet, se référent alors à un « besoin » insatisfait et donc insatiable que définit la Sehnsucht freudienne, folie ou désir perdu !

Quatrième table ronde : l’expérience de l’abandon, délaissement et séparation !

 

Autrefois dévolu au moi, l’amour alourdit la charge narcissique qui leste l’objet. Or perdre l’objet est perdre en même temps l’amour qu’on lui porte et l’amour qu’il nous portait. Le monde endeuillé devient pauvre et vide. « Mais si le moi mélancolique, au cours de la perte, s’identifie à l’objet en train de se perdre, il se consume dans le travail intérieur par lequel il détache la libido de lui-même ; devenu désormais pauvre et vide, ruiné, il perd jusqu’à son sentiment de soi ». Ce travail de détachement ne s’accompagne-t-il pas, au-delà de la perte, de la recherche ou de l’allusion à la répétition de l’objet perdu ? Il arrive en effet, qu’un moi endeuillé se lève contre la perte jusqu’à maintenir de façon hallucinatoire l’objet, empêchant le travail de deuil, de trouver sa fin. Qu’était-il cet objet, qu’est-ce que le sujet perd avec lui ? plusieurs possibilités sont présentées :  dans la névrose, la perte de la charge narcissique pousse par le deuil à fabriquer un objet psychique de remplacement pour faire face à sa perte, d’où le mécanisme de l’abandon, de délaissement, jusqu’à ce que le sujet supporte lui-même un certain travail de différenciation, de séparation ; dans la psychose mélancolique au contraire, la perte est vécue sur le mode de la disparition, d’où un dénouement de l’ordre du suicide de la part du sujet, mais pris pour objet ; le soi-même est perdu. La perte de l’objet est alors transformée en perte du moi. Au terme des tensions qui traverse le sujet face à la perte de l’objet amoureux, la clinique interroge la chute de l’objet, l’abandon non pas passif mais actif de l’objet, entre perte névrotique et mélancolisation du sujet, entre place vacante qui touche le désir mais ne l’atteint pas et inversement, perte qui rend le sujet vulnérable et irrémédiablement carencé !

 

Site de l’association : www.apcof.fr

 

Le Grand Amphithéâtre

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