L’Orchestre Pasdeloup évoque l’Amazonie à travers le chant du troglodyte arada, appelé «uirapuru» en portugais :
c’est à lui que fait référence le ballet de Villa-Lobos du même nom.
Lui précèdent quelques réjouissantes évocations animalières.
Composé entre 1917 et 1934, Uirapuru est un conte de transformations, où l’oiseau au merveilleux chant – que l’on entend dans la musique de Villa-Lobos – devient un temps un magnifique jeune homme, avant de reprendre sa forme première. Relativement méconnue, écrite pour un grand orchestre avec une section percussive développée mais aussi un violon à pavillon, cette partition passionnante rend hommage à l’une des forêts les plus riches de biodiversité et les plus menacées du monde. Chats, mouches, cygnes :
le programme de l’Orchestre Pasdeloup n’est pas avare en évocations animalières.
Texte de la Philharmonie de Paris.
[Source : communiqué de presse]