Le Trouvère by Giuseppe Verdi
Chœur des Gitans (Ekaterina Semenchuk)
Lien vers l’Opéra :
Opéra de Paris
iFerrando, capitaine de la garde du Comte de Luna, appelle ses hommes à la vigilance : le Comte, jaloux, passe ses nuits sous les balcons de la femme dont il est épris, Leonora, car un trouvère (c'est-à-dire un chanteur de poèmes) chante régulièrement dans les jardins de la jeune femme.
Ceux-ci réclament alors que Ferrando raconte l'histoire du frère du Comte, Garzia.
Un jour, une bohémienne fut trouvée près du berceau de l'un des deux fils du père du Comte. Elle fut chassée, mais l'enfant tomba gravement malade.
La bohémienne fut alors brûlée vive pour sorcellerie.
Sa fille, pour la venger, enleva l'enfant.
Bien que le père retrouva les ossements d'un enfant dans les cendres encore chaudes du bûcher de la sorcière, il fit jurer à son second fils, le Comte, de ne jamais arrêter de chercher son frère, car il pressentait que celui-ci était toujours en vie.
Mais ni l'enfant ni la fille de la bohémienne, dont l'esprit hante toujours les lieux, n'ont pu être retrouvés.
Ferrando, pourtant, assure qu'il la reconnaîtrait (« Di Due Figli Vivea Padre Beato »).
Acte I
Dans les jardins du palais d'Aragon, Leonora raconte à sa suivante, Ines, sa rencontre avec le Trouvère, lors d'un tournoi qu'il remporta…
Alors que Leonora tente de s'interposer, les deux hommes se défient en duel (« Non M'Inganno. Ella Scende! Di Geloso Amor »).
Dans leur campement, les gitans dansent (« Vedi ! Le Fosche Notturne »). Azucena raconte à Manrico, son fils, comment elle a vu sa propre mère être brûlée vive (« Stride La Vampa »), et comment, celle-ci lui ayant demandé de la venger, elle enleva le fils du Comte qui avait condamné sa mère à mort…
Au couvent, le Comte vient avec ses hommes enlever Leonora.
Il reste éperdument amoureux, malgré le rejet qu'il subit (« Il Balen Del Suo Sorriso »)...
Manrico et Leonora sont retranchés dans leur camp de Castellor.
Les troupes du Comte se préparent à donner l'assaut (« Or Co'dadi »), quand ils capturent une bohémienne, Azucena, que Ferrando identifie comme la fille de la sorcière…
Un messager entre alors pour annoncer la capture d'Azucena et sa condamnation à être brûlée vive. Manrico se prépare à se battre pour la délivrer, malgré la douleur que cela cause à Leonora (« Di Quella Pira »).
La sortie de Manrico a échoué.
Il est maintenant retenu prisonnier avec sa mère. Leonora se rend au palais du Comte pour tenter de les sauver...
Le Comte, s'apercevant qu'il a été trompé, fait exécuter Manrico.
Azucena lui annonce alors qu'il vient de tuer son frère. Le Comte est horrifié tandis qu'Azucena invoque sa mère, enfin vengée (« Ti scosta ! Non respingermi »).