Stop aux montres, aux sabliers, aux minuteurs : c’est le moment de la pause !
A travers la présentation du travail de douze artistes, l’exposition Le temps qu’il nous faut s’intéresse aux paradoxes du temps à vivre, à l’absurdité de nos rythmes frénétiques et aux vertus de la lenteur.
Dans la première partie de l’exposition, Alors on danse, en référence au tube de Stromae, vous allez explorer le Temps à vivre. Dans la salle circulaire, les sculptures et les créations textiles de l’artiste Julia Haumont parlent du temps improductif dont savent si bien s’emparer les enfants et qui fait tant envie. Arpentez ensuite la fresque murale de l’artiste Lingzi Ji : une représentation d’un moment suspendu ordinaire, où l’on est à la fois seul et parmi les autres. Ne soyez pas étonnés par le retentissement soudain ! Il s’agit de l’ouverture du ballet pour chaussures imaginé par l’artiste Arno Fabre : un hymne aux pas que nous déployons pour prendre part à la marche du monde.
Entrez maintenant dans la deuxième partie, La complainte du progrès, en hommage à la chanson de Boris Vian. Les trois artistes présentés ici dénoncent avec un humour corrosif l’accélération sociétaledans laquelle nous sommes toutes et tous emprisonnés. Dans sa Bulle de vie, l’artiste Karine Gibouloimagine un monde où chacun continuera de mener sa vie malgré tout, perdu au sein d’un environnement où le sol ne sera plus qu’une vaste poubelle. Dans sa boutique fictive, l’artiste Kenji Kawakami vous propose une trentaine de « Chindogus » : ces objets aussi fonctionnels qu’inutiles se raillent de notre culte de l’efficacité… Tout près, les deux personnages sculptés de l’artiste français Daniel Firman ont les bras jonchés d’objets : qui portera la responsabilité de nos surproductions et de leurs conséquences ingérables ? Et que se passera-t-il si nous continuons à vivre ainsi ?
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