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Sortie n° 22376801, créée le 15 10 2023
Le regne animal
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Dimanche 15 Octobre 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
17:00 (H-1)
18:00
Descriptif de la sortie

HELLO

 

 

L’histoire d’Emile et de son père François. Ce dernier est touché par la mutation de sa femme, mère d’Emile, en une mystérieuse créature... Qu’ont pensé les critiques du Masque et la plume du dernier film de Thomas Cailley (Les Combattants) ?

Avec les critiques Eva Bettan (France inter), Pierre Murat (Télérama), Xavier Leherpeur (La septième obsession), Eric Neuhoff (Le Figaro) et Jérôme Garcin (L’obs).

« Un Film formidable », la présentation du film par Jérôme Garcin

« Le Règne animal est un film formidable. C’est le deuxième de Thomas Cailley après Les Combattants. Il a fait l'ouverture de la section Un certain regard au Festival de Cannes, où il a suscité, on le comprend, un enthousiasme, une sorte de sidération. Il a été acheté par tous les pays en l'espace d'une nuit.

L’intrigue est située dans une France à la fois très proche et très lointaine où apparaissent des mutants, des humains transformés en animaux, parmi lesquels Lana, la femme de François. François, c'est Romain Duris, le père d’Emile, un garçon de seize ans joué par Paul Kircher, pour ceux qui s'en souviennent, c'était le lycéen du film éponyme de Christophe Honoré

Dans la scène d'ouverture vraiment saisissante. Le père et son fils sont coincés dans un embouteillage sur le périph' quand, sort d'une ambulance qui est secouée comme un shaker, un homme monstrueux avec des ailes de rapace. On retrouve ensuite le père et le fils dans le Sud-Ouest de la France, où François va tenter de retrouver sa femme Lana réfugiée dans la forêt des Landes. Un film avec, dans le rôle de gendarme enquêtrice, une très bonne Adèle Exarchopoulos. En voyant ce film très spectaculaire, je croyais voir un film américain et par le budget et par l'ambition. Eh ben non ! C’est bien un Français qui l'a réalisé. Moi, je dis chapeau ! »

Xavier Leherpeur : « L’un des trois meilleurs films de l’année »

On aura tout vu
47 min

Le critique est vraiment emballé : « Ce film sera dans le top trois des meilleurs films français de l'année. C'est incontestable. C'est une merveille. Il est impressionnant. On rentre directement dans le sujet. Il n’a pas une espèce de prologue interminable, que le cinéma de genre impose pour nous situer les personnages. Là, on est dedans. C'est un film remarquablement écrit, mais dans tout : les niveaux de dialogues, de mise en scène, de profondeur de champ, d’hommage au genre. C'est bouleversant. Jamais Duris n’a été aussi bien. Paul Kircher est formidable parce qu'il est vraiment un peu au-dessus. Il est bouleversant, surtout à la fin. On ne va évidemment pas raconter ce qui lui arrive, mais il a des regards désespérés qui donnent à croire ce qui lui arrive. En terme de mise en scène, c'est remarquable. Le scope est superbement utilisé. La lumière est extraordinaire… Et les lieux trouvés dans les Landes, incroyables… Et c’est crescendo, il y a un côté exponentiel.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. J'y vois quand même une racine française. J'ai beaucoup pensé aux films du réalisateur Georges Franju (1912-1987) dans les masques, dans les bois… Peut-être américain dans le budget ? 16 millions d'euros. C’est bien qu’il soit effectivement partout. Il a très bien démarré, il fera une très bonne première semaine à l'ombre d'un autre « rapace » qui est Bernadette. »

La Bande originale
1h 15

Pierre Murat : « Je me suis un peu ennuyé »

Le critique de Télérama est plus mitigé : « On a vendu le film exactement comme je l'entends là, et que je l’ai lu partout : un "chef d'œuvre absolu", "de l’audace", etc. Je m'attendais à voir quelque chose sur l'hybridation, la part animale, et la transformation et tout. Bref, quelque chose entre La Métamorphose de Kafka et Le Rhinocéros de Ionesco, une réflexion.

Je suis tout à fait d'accord avec vous, visuellement, c'est splendide. Ce mec, Thomas Cailley est un cinéaste, c’est évident. La forme est éblouissante. Mais sur le fond, je me suis un peu ennuyé. Je trouve ça répétitif. Je ne trouve pas le film si bien écrit que ça. Et je trouve qu'en effet, c'est un film fantastique banal. Un peu comme quand dans Wolf, Jack Nicholson se transforme en loup. J'attends un scénario un peu original. »

Eva Bettan : « On nous emmène en douceur dans un entre-deux »

Il y a plein de choses formidables dans Le règne animal. Dès que ça commence, on est dedans et on ne se pose aucune question. Il n'y a ni explication, ni conclusion rassurantes. Même dans un film d'horreur on te dit pourquoi l’intrigue avait lieu, et on te dit ce qui va se passer après. Tu sors du cinéma, l'affaire est pliée. Là on est dans un entre-deux. On parle de mutations d'humains qui vont, certains, pas tous, devenir des animaux… Le film se passe dans l'entre-deux. Il prend soin du spectateur. Il ne nous montre pas des choses frontalement. Dès le début, quand on entre dans la chambre de la mère, on ne la voit pas, on devine qu'elle est animale.

C'est extrêmement doux et le réalisateur va nous amener, pour des raisons que je ne dirais pas, à faire en sorte qu’on soit du côté de la personne qui va se transformer. Vous pouvez faire toutes les métaphores que vous voulez sur l'étranger, le refus de l'autre, etc. Elles sont là, mais il n'insiste pas. Vous pouvez l'analyser philosophiquement de 1000 manières. Pour moi, il est plus proche de Miyazaki que de Jurassic Park. On nous emmène en douceur et je trouve ça magnifique.

Le zoom de la rédaction
4 min

Eric Neuhoff : « C'est un film dérangeant, poétique... sur la paternité »

Le critique du Figaro est conquis : « J'étais un peu déçu parce que je suis allé voir un film qui s'appelle Le règne animal et il n'y avait même pas de punaises de lit dans la salle. Blague à part c'est un très grand film. C’est terriblement français comme film et c’est rassurant. Tu vois la forêt des Landes comme on ne l’a jamais filmée. Elle était déjà présente dans son premier film. C’est un film où d’entrée, on y est. Les gens se transforment, c’est naturel et ce n'est pas grave et c'est un film. Ce n’est pas un film angoissant, mais c'est un film dérangeant, poétique... C'est un film sur la paternité, sur un père qui regarde son enfant grandir, changer, comme tous les adolescents. C'est un film très fort, avec de l'humour parfois involontaire. Par exemple, quand Adèle Exarchopoulos, qui est gendarme, dit « J'attends ma mutation ».

C’est beau visuellement. Thomas Cailley a eu l'intelligence depuis Cannes de couper les dix dernières minutes un peu superfétatoires, et je lui en veux beaucoup parce qu'il a réussi à me faire venir les larmes aux yeux à cause d'une chanson de Pierre Bachelet. Et ça, c'est impardonnable. »

ECOUTER | Le Masque avec la critique du Règne animal

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