Je vous propose de m'accompagner à l'exposition intitulée :
Le "miracle" Han Kang (한 강)
au Centre Culturel Coréen
Conçue pour célébrer la consécration de Han Kang, lauréate du Prix Nobel de littérature en 2024 et de nombreux prix littéraires internationaux auparavant, l’exposition Le « miracle » Han Kang met en lumière la littérature coréenne, qui s’impose désormais sur les scènes des plus prestigieux prix littéraires à l’international.
Le titre de l’exposition s’inspire d’une expression bien connue « Le miracle du fleuve Han » (Hangang ou Han-kang signifiant le « fleuve Han » en coréen), qui fait référence à la période de croissance économique rapide en Corée du Sud, survenue après la guerre de Corée (1950-1953).
L’exposition propose d’explorer l’évolution de la littérature coréenne moderne et contemporaine, la littérature des nouveaux médias, ainsi que l’univers littéraire unique de l’autrice Han Kang. Elle présente des œuvres sélectionnées par les jurys de prix internationaux renommés.
Cette exposition représente une occasion inédite pour les visiteurs du Centre Culturel Coréen d’en apprendre plus sur la littérature coréenne et de découvrir des œuvres historiques à la valeur littéraire importante.
Brève présentation de Han Kang
Han Kang (en coréen : 한 강), née le 27 novembre 1970 à Gwangju, est une romancière sud-coréenne. Elle reçoit le prix Nobel de littérature en 2024 « pour la profondeur de sa prose poétique qui s'oppose aux traumatismes de l'histoire et révèle la fragilité de la vie humaine ».
Les protagonistes de ses romans sont souvent des femmes dont la confrontation avec l'entourage ou avec la société révèle la vulnérabilité et aussi la révolte, comme dans La Végétarienne (2007) et Pars, le vent se lève (2010). Le silence apporte un rythme à ses romans, qui établit une connexion entre des éléments opposés. La tonalité de son œuvre mêle mélancolie et ressentiment, que la critique assimile au concept coréen de han.
La toile de fond est souvent l'histoire contemporaine de la Corée du Sud, notamment la période dictatoriale. Celui qui revient (2014) est évocateur du soulèvement de Gwangju de 1980, et Impossibles adieux (2021) du soulèvement de Jeju de 1948. Ses engagements lui valent d'avoir été mise, au milieu des années 2010, sur la liste noire de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Prix littéraires de Han Kang :