je vais à cette conference gratuite car ce titre parle à tous les anxieux...
La conferenciere Catheriene Larrer a ecrit un livre sur la transition Climatique... Mais ce qui m'interesse est cette question pour soi meme quand on voit les catastrophes
L’anxiété naît souvent de l’incertitude et de l’impuissance face à ce qui pourrait arriver. Savoir que le pire est possible ne signifie pas nécessairement y penser sans cesse ni en souffrir. Certaines approches permettent de vivre avec cette réalité sans être submergé par l’angoisse :
On ne peut pas empêcher le pire d’exister, mais on peut apprendre à ne pas en être prisonnier.
La biodiversité s'érode, les forêts reculent, les océans s'acidiefient, et nous ne vivons plus dans un système climatique stable.
En entrant dans l’ère de l’Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde. Pour les tenants de la collapsologie, la science de l'effondrement, cette catastrophe est inévitable et il ne nous reste plus qu’à nous y préparer. Il est pourtant possible d'entrevoir une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques.
Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c’est un « récit du Tout », un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée.
Or, c’est en politisant l’écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d’action, dans leur pluralité. C’est ainsi que nous éviterons la catastrophe – car elle est évitable, si tant est que nous nous en donnons les moyens.