Tout va trop vite et plutôt mal. Pris dans la marche très inquiétante du monde, chacun a l’occasion de frôler le vertige de la perte de raison. Tous potentiellement fous ? C’est l’hypothèse de La vie est une fête : l’hôpital psychiatrique envisagé comme passage obligé et révélateur de notre fragile humanité.

À travers des situations universellement évocatrices, mettant en œuvre la technique désormais éprouvée d’une écriture guidée par des improvisations au plateau, les Chiens de Navarre tirent une fois de plus moult questions sérieuses vers la dimension burlesque tapie dans nos existences. Une thérapie collective basée sur le rire face à un état du monde anxiogène.