La France doit en grande partie à la victoire du Garigliano la reconquête du crédit militaire qu’elle avait perdu en 1940 et la place qu’elle a obtenue à la table des vainqueurs en 1945. Par Christophe Gué, Centre de doctrine et d’enseignement du commandement, professeur à la chaire de tactique générale et d’histoire militaire.

Mai 1944. Venu d’Afrique et placé sous les ordres du général Juin, le corps expéditionnaire français en Italie (CEFI) rompt la ligne Gustav dans les montagnes qui bordent la rive droite du Garigliano. Il ouvre ainsi la route de Rome aux Alliés qui depuis des mois tentaient vainement de faire tomber le verrou du mont Cassin. Cette victoire et les succès alliés consécutifs ont été relégués au second plan par le débarquement de Normandie et ils demeurent méconnus du grand public. La France doit pourtant en grande partie à la victoire du Garigliano la reconquête du crédit militaire qu’elle avait perdu en 1940 et la place qu’elle a obtenue à la table des vainqueurs en 1945.

Par Christophe Gué, Centre de doctrine et d’enseignement du commandement, professeur à la chaire de tactique générale et d’histoire militaire.

Visuel : Goumier marocain du Corps Expéditionnaire Français (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée

Réservation obligatoire

Accès gratuit dans la limite des places disponibles, sur réservation : reservations@musee-armee.fr
Tél : +33 (0)1 44 42 38 77 (du lundi au vendredi, de 9h à 17h)

Les conférences peuvent également être suivies à distance, sur demande du lien au moment de la réservation.