1942, Jean, un zazou, blessé et obligé de fuir, trouve refuge dans un hôpital abandonné de Picardie ou survit Paul, un handicapé moteur de naissance, devenu membre actif d’un réseau de résistants. Rejoints par Michèle, une fermière adoratrice de Pétain, ils vont devoir se confiner jusqu’à la fin de la guerre.

Privilégiant la p’tite débrouille plutôt que la grande vadrouille, ces trois personnages aux antipodes vont tenter de rendre leur quotidien léger, malgré les choix et les difficultés que leur impose la guerre.

Une comédie moderne sur une toile de fond historique qui espère fournir un point de vue inédit sur des êtres jusqu’alors invisibles.

Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ?

Note d’intention de Franck Le Hen, l’auteur

J’avais envie de retranscrire le sentiment que j’ai eu le lendemain du 13 novembre 2015 : comment affronter ses journées avec le choc qui venait d’arriver ? Comment continuer à travailler, à sourire, à rire, à faire des projets ? Quel comportement et quel sentiment avoir face à ces événements : la révolte, la peur, le combat, l’indifférence ?
À la fois intrigué et effrayé par la période de l’occupation où les pires atrocités ont été commises et où, en même temps, des films et des spectacles se créaient à quelques kilomètres des bombes, je me suis lancé avec passion dans l’écriture de cette pièce qui regroupe tous les thèmes que je souhaitais aborder : les différences, l’amitié, les fausses informations, la propagande et l’engagement personnel face à un conflit mondial. Une comédie dans laquelle se mêlent humour, drame, légèreté et émotion et qui m’offre l’occasion de donner un point de vue inédit sur cette période et de mettre en avant trois minorités, invisibles historiquement jusqu’alors.

Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 28 juillet à l’issue de la représentation

La presse en parle :

“Pièce subtile profonde, on pleure on rit énormément !” – Club Première
“Très drôle, extrêmement bien écrit, absolument génial !” – Télématin
“Coup de coeur ! La pièce à voir en ce moment.” – Le Club Figaro

[Source : communiqué de presse]