La nuit c’est comme ça
Samedi 11 Novembre 2023
Salle Mehmet Ulusoy
18h durée estimée : 1h
création
spectacle conseillé à partir de 16 ans
POÈME IMPROVISÉ
CONCEPTION ET ÉCRITURE Marie Payen théâtre création
Marie Payen est actrice au théâtre et au cinéma. Depuis quelques années, cette artiste singulière développe une approche de l’écriture basée sur l’improvisation perpétuelle, un peu comme le font les musiciens de jazz ou de musique contemporaine.
Ses derniers projets sont inspirés par des rencontres avec des gens en marge. Après avoir travaillé avec de jeunes personnes en exil et créé Perdre le nord, elle conçoit et interprète cette performance dédiée à notre rapport au futur. Le déclencheur de cette nouvelle aventure humaine et artistique fut la lecture de Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens : un livre qui fait l’hypothèse d’un effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Pour combattre la peur et la rage, Marie Payen décide de partir sur les routes à la rencontre de ces êtres « à part », qui partout tentent d’agir contre le capitalisme et la destruction du vivant : éco-villageois, zadistes, chercheurs en biologie, en architecture, en post-humanisme, en permaculture, philosophes du communisme, mais aussi communautés étranges où les femmes accouchent dans des grottes, nomades en camion, prophètes de l’apocalypse. Et tant d’autres Don Quichotte sauveurs d’avenir…
À tous elle demande : Qu’allons-nous devenir ? De toutes ces rencontres, la comédienne tire une performance où, avec le musicien Raphaël Chassin, elle met en voix et en musique ces visions hors norme qui redonnent à penser le monde. Sans jugement, elle se glisse au cœur de cette polyphonie et improvise une tentative de fable, comme une bouffée poétique pour résister à la fin du monde, rappelant que, comme l’écrit Shakespeare, dans les temps perturbés les fous peuvent guider les aveugles.
«Ce monde où l’on vit nous écrase. Il est toujours régi par les mêmes lois. Il nous faut créer des images qui ne lui appartiennent pas.» Bram van Velde
Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis