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Conférence :
La consommation du fromage à Paris du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle
Par Jean-François BELHOSTE, directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Etudes
Au XVIIe siècle, on y mangeait surtout des pâtes dures salées -fromages de Hollande, de Suisse mais aussi d’Auvergne - aptes à voyager et à se garder plusieurs mois. Quelques pâtes molles s’y ajoutaient venues de plus près, le Neufchâtel et surtout le Brie, le fromage du corbeau de La Fontaine. Puis l’arrivée du chemin de fer en même temps qu’elle permit l’accroissement notable de sa consommation, transforma radicalement la carte de l’approvisionnement. On vit déferler sur Paris un nombre croissant de fromages, à commencer par les fromages venus du Pays d’Auge, les traditionnels Livarot et Pont-L’Évêque ainsi qu’un nouveau Mais on y vit arriver aussi d’autres pâtes molles tout aussi appétissantes, telles l’Epoisse ou le Maroille, sans compter les fromages venus de Franche-Comté comme le Mont-D’or ou de Savoie comme le reblochon. S’ajoutèrent les fromages frais double crème tels les petits-suisses de Charles Gervais expédiés à grande vitesse par la ligne Dieppe-Paris et son embranchement vers le Pays de Bray. C’est alors qu’apparut sur les menus, entre plat de résistance et dessert, l’indispensable plateau, présenté d’abord sur les tables des grands
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