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Sortie n° 23223321, créée le 20 02 2025
L’actualité renouvelée de la névro
#Milieu de la santé#Etudiant
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Samedi 05 Avril 2025

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
09:15 (du matin)
Descriptif de la sortie

13e Journée de l’Atelier Histoire des concepts en clinique

 

 « L’obsessionnel ne tourne pas en rond » 

« L’actualité renouvelée de la névrose obsessionnelle »

 

 

Samedi 5 Avril 2025, 9h00-16h30

 

Grand Amphi (GHU-Sainte-Anne)

 

 

Participation 15 euros – étudiants 10 euros, présentation de justificatif, modalités d’inscription – site de l’association APCOF, www.apcof.fr

 

L’actualité renouvelée de la névrose obsessionnelle

 

1e table ronde « L’angoisse du névrosé obsessionnel masque son désir »

2e table ronde « L’objet qui captive et mortifie le corps du sujet obsessionnel est dans ses pensées »

3e table ronde « L’appel au père pour donner sens et respectabilité à la croyance

 

La dépression est l’un des signifiants maitres du discours contemporain alors que ce discours vante plutôt l’existence d’un capital d’énergie dont la performance et la concurrence, sont les traits majeurs. Les vacillations des déprimés sont en conformité avec le marché de la médicalisation qui vise à redonner l’énergie, le punch. Le modèle thérapeutique contemporain se fonde sur l’idée que la dépression relève d’un dysfonctionnement métabolique ou neurologique et des médiateurs chimiques. D’où les prescriptions pharmacologiques à tire larigot. Pourquoi alors nous intéresse tant, ici, la dépression ? Quel réel recouvre-t-elle ? Les plaintes des patients se centrent autour des TOCS, mais à travers leur parole inhibée on découvre également un soupçon de « syndrome dépressif » car leurs propos révèlent l’angoisse, l’inhibition, le deuil, la culpabilité, etc, un reste qui n’est pas forcément guéri par l’antidépresseur. Si l’on se donne de la peine, on constate qu’il y a en effet un réel en jeu dont on gagnerait bien à prendre en considération. Qu’il s’agisse du deuil, de la tristesse, de la culpabilité, au final, ce dont il est question, c’est de la vérité en tant qu’elle habite une fonction concrète de la parole qui se tient dans une préoccupation de la cause : Or l’affect qui surgit par excellence lorsque le sujet est sollicité mais que son moi veut à tout prix éviter, c’est l’angoisse ».

 

L’angoisse du névrosé obsessionnel masque son désir

 

Pourquoi le sujet découvrirait qu’il est angoissé ou qu’il déprime, alors qu’il n’en veut rien savoir ? la réponse ne se fait pas attendre ; il est en train de céder à quelque chose d’intime, son désir. Du coup, il mobilise ses protections, ses défenses ; il rumine, indicateur majeur de la névrose obsessionnelle de l’inhibition, de l’impasse de son désir. Pour mieux décrire les enjeux de la névrose obsessionnelle, nous développons trois axes, le désir de l’Autre, la demande de l’Autre et le désir du sujet. Un élément sert de prélude à la rencontre avec le névrosé obsessionnel, l’angoisse, en apparence peu présente, domine largement les préoccupations qui poussent à consulter. Pourquoi ? Le sujet ne sait pas quel objet il est pour l’Autre. Lorsque le désir de l’Autre frappe à la porte, l’armure patiemment construite est bousculée, surgit alors l’angoisse. Pour l’éviter, la stratégie consiste à couvrir, par le recours à la demande, tout signal du désir. Il est plus rassurant que l’Autre ne désire pas, mais qu’il demande et l’objet réel privilégié, est l’objet anal, paradigmatique de toute demande. Mais pas seulement, il peut aussi faire appel au regard de l’Autre, car sous son regard, il va accomplir des exploits par lesquels il rivalise avec le phallus imaginaire. Ces manœuvres ont pour objet d’éviter la rencontre avec le désir de l’Autre et la voie royale consistera « à se faire autoriser » ou « se faire demander par l’Autre » l’accès à la sphère du désir suivant les deux polarités, retenir, céder, donnant accès au non, (en mettant de côté la connotation sexuelle), à la demande de l’Autre. Or la demande de l’Autre ne peut pas complètement tamponner le désir qui cherche à se frayer une place dans les interstices de la demande, l’objet cause s’appuie sur la modalité anale pour prendre place dans la dialectique du désir, l’obligeant à trouver pour issue, soit l’idéalisation, façon de rendre possible la satisfaction à l’Autre, soit en rendant le désir comme impossible à réaliser, mais dans tous les cas, il lui faut inlassablement recommencer, car il est inévitablement dépossédé de la jouissance attendue qui est aussitôt virée au compte de l’Autre, comme Sisyphe et son rocher !

 

 

L’objet qui captive et qui mortifie le corps du sujet obsessionnel est dans ses pensées

 

En quoi la névrose obsessionnelle nous éclaire sur la loi générale de l’informulable de son désir, le rendant comme impossible ? Le névrosé est aux prises avec l’Autre. L’imaginaire du névrosé donne ainsi consistance à cet Autre, e père, l’Etat, la religion, l’autorité, etc. Cet Autre, lieu de savoir et de vérité pour la jouissance du névrosé suppose que ces instances demandent et désirent. Il les fait exister et il en fait sa cause, il peut militer, en faire le sacrifice. Son désir est laissé en gage, au compte de cet Autre ; en même temps, le risque de devenir l’objet de l’Autre, d’être un simple pion le pousse à s’en séparer. D’où l’intérêt de résoudre ce désir en demande, soit il demande cet objet qu’il suppose présent chez l’Autre, soit il suppose qu’on lui demande de régler la dette de son engagement. Tout cela est angoissant pour lui, le prix à payer, la castration, il faut absolument l’éviter, d’où les tendances contradictoires, les doutes, les actes compulsifs produisant des montées de tension, une jouissance et non sa résolution. A l’image de l’objet anal dont l’enfant reconnait la demande de l’Autre qui commande à la fois de retenir et de donner, l’objet du névrosé obsessionnel prend cette valeur ambigüe ; à défaut de pouvoir l’apprivoiser, il veut le détruire, malgré l’agressivité, ce n’est pas forcément de l’objet dont il s’agit, mais des signes du désir ci-présent, à le faire céder sur son désir. La raison, le contrat, les élans de réciprocité en sont les instruments de sa pensée. Et s’il semble confier à l’Autre son désir, il se garde bien d’exprimer la cause.

Au final, ce qui compte, c’est de dévaluer, rabaisser, la singularité du désir de l’Autre et s’il le convoite ou le garde, il lui fait vivre l’enfer de l’impossible.

 

 

L’appel au père pour donner sens et respectabilité à la croyance

 

Depuis quelques décennies les titres des journaux évoquent « le retour du religieux », voire de l’intégrisme et une augmentation des phénomènes sectaires.  Est-ce un bien ou un mal ? Cette inflation des croyances témoigne d’un malaise de notre civilisation ?

Le malaise de la civilisation contemporain est lié à la chute des idéaux et des signifiants maitres, à la décadence de l’absolu et à l’évolution du religieux qui se traduit par la fin de la fonction structurante de la religion dans l’espace social. La clinique nous apprend, justement, que dans cette chute des idéaux, le chaos identificatoire propulse la montée de l’objet jouissance en règne de maître. Le névrosé obsessionnel se saisit de l’occasion pour transformer cet objet jouissance, en expérience subjective vécue, privatisée, parfois dans une pente très solitaire et ce processus de croyance emporte dans son sein tous les éléments compulsifs, idéalisés qui se prêtent à toutes les contraintes et tous les dérapages. A ce titre, le névrosé obsessionnel vit toujours dans son temps. La croyance est un phénomène de la pensée trouvant sa place dans le fonctionnement psychique : une pensée qui met en évidence la puissance de la pensée, la contrainte de la pensée, la pensée de désirer, de considérer que ce que l’on désire peut se réaliser par la puissance de ce désir, et que cette pensée peut par le recours du pouvoir de l’esprit, agir « magiquement » sur le réel : il suffit donc d’y croire pour dominer ses peurs liés à la vie et donc à l’évitement de la souffrance, de la maladie et donc de ne pas penser à cet impossible mystère de la mort. Cliniquement, on repère pourquoi le père est le problème de l’obsessionnel ; il veut y croire qu’il a un père qui jouit mais en même temps ce père a failli au niveau de son désir, au don de parole et de la loi qu’il est censé véhiculer. Ce père devrait être maintenu vivant, pour parler et dire non à la jouissance de la mère à condition qu’elle fasse cas de la parole du père, d’où son interrogation perpétuelle sur ses craintes et sa jouissance parce que justement ce père ne tient pas mais il en est fier ! En même temps il veut le réduire à en être un père symbolique, mort ; d’où la paradoxale panique quand on lui annonce la fin du père, car il peut alors lui demander son dû pour la jouissance, d’où l’importance qu’il accorde à la culpabilité. L’univers de la faute est alors une tentative de ramener la jouissance à une affaire de signifiant, à une affaire de dette, à un débat intime ente la crainte de la mort et l’interdit, où l’impuissance fait place à la rage, à la haine et la croyance, transformée en blasphème, juron, insulte, agressivité ou cruauté, etc.

 

Plus généralement ; tout et n’importe quoi peut s’offrir comme support de croyance : les signes astrologiques, Dieu, un système social qui ferait le bonheur de l’homme, le culte pour les dieux obscurs, etc. l’important est que ce Dieu devrait supporter ce qui est pour chacun humain, insupportable. Or toute entreprise s’en trouvera vaine parce que c’est dans la nature de l’Autre de faillir à cette mission, à le délivrer de la toute-puissance de la pensée. Au fond, Dieu, n’existe pas, - l’Autre n’existe pas, mais cela n’empêche pas de le faire exister en l’aimant, en le craignant comme nous l’apprend le névrosé obsessionnel.



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