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Sortie n° 20799501, créée le 04 12 2021
L'illusion du libre arbitre
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Mercredi 29 Janvier 2025

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
15:00
Descriptif de la sortie

 

 

 

 

 

Je propose de prendre un verre et de discuter sur nos choix et nos désirs en tant qu'être conscient selon la pensée de Spinoza,

 

ou alors comprendre la joie intense de l'être qui est lié à la raison.

 

 

« Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs désirs mais ignorants des causes qui les déterminent » (Spinoza). Le problème du libre arbitre, c'est qu'il place votre volonté, vos sentiments ou vos émotions comme une cause directe de vos comportements.

 Le projet éthique de Spinoza se propose ici de refuser toute positivité aux passions tristes quelles qu’elles soient, et de dénoncer ceux qui y sont soumis (l’esclave), ceux qui les utilisent afin d’assoir leur autorité et leur pouvoir (le tyran), et ceux qui « s’attristent sur la condition humaine et les passions de l’homme en général » (le prêtre). Ceux là ont ceci en commun qu’ils ont la vie en haine : ce sont des hommes du ressentiment. Les uns choisissent des maitres pour palier à leur insuffisance et à leur tristesse, les seconds exploitent les passions tristes des premiers sans lesquelles ils ne sauraient « réussir », les derniers se lamentent de la condition humaine et brisent « les âmes au lieu de les fortifier ». À l’inverse l’Ethique est une philosophie de la vie et pour la vie, elle l’accepte, sait la regarder en face et la comprendre, s’exerce à s’adapter à elle pour en faire ressortir le meilleur. Les valeurs transcendantes sont « tournées contre la vie » en cela qu’elle s’éloignent de la réalité, étant fondamentalement issues des illusions profon­des de la conscience. Qui s’y résous abdique à connaitre, comprendre, aimer, vivre. La morale « empoisonne » la vie, l’Ethique tente au contraire de lui rendre toute sa puissance. La lente et profonde description des passions tristes par Spinoza cherche à témoigner de leur caractère absolument néfaste, et par conséquent du caractère tout autant néfaste de la morale et de ses représentants : l’esclave, le tyran et le prêtre ; étant par ailleurs entendu qu’en chacun d’entre nous réside toujours l’une ou plusieurs de ces personnalités. Au lieu de vivre et de glorifier la vie telle qu‘elle s‘offre à nous, le terrible en­chai­nement des passions tristes rendu possible notamment par la morali­sa­tion de tous les aspects de la vie pousse l’homme à faire de son existence un « culte de la mort ». Au lieu de comprendre les affects, les passions et les actions des individus, nous catégorisons, schématisons, étiquetons à et pour l’infini des paramètres absolutisés. La morale classe, range, et spécifie ; l’Éthi­que est une « éthologie » en permanent questionnement. L’une condamne et emprisonne la vie, la seconde libère et tend à la « transmutation » de l’exis­tence. Cette dernière est joie, joie pratique, joie transmissible, joie partagea­ble.

 

 

 

 

L’Ethique se sépare du jugement moral aveugle et absolu en le remplaçant par la compréhension des rapports ; la compréhension s’oppose à la mora­li­sation car la moralisation vise l’obéissance et non la connaissance réelle des faits et des lois naturelles. Deleuze rapporte la tendance à la moralisation, à la suite de Spinoza, à cette même illusion qui constitue la conscience : parce qu’elle est ignorante, elle pose l’existence de valeurs transcendantes illusoires pour combler le vide de compréhension des évènements. Par la même, elle juge, parle de devoir de manière absolu et dogmatique, de commandement divin et d’obéissance, et ainsi s’empêche de connaitre et de comprendre ce que l’Ethique conduit maintenant à nommer non lois naturelles mais « vérités éternelles ». La loi est institutionnelle, religieuse et morale ; la vérité est con­naissance, rationnelle et éthique. La morale et la loi impliquent l’obéissance ; l’éthique et la vérité impliquent la compréhension et la libération, autant individuelle que collective.

 

Ou alors : 

 

 

 

 

LA PROPAGANDE A ÉTÉ LE CIMENT DE LA DÉMOCRATIE LIBÉRALE

 

 

Je propose de prendre un verre et de discuter et de réfléchir sur la propagande dans le monde actuel.

 

Ce faisant, Lénine étend les compétences du révolutionnaire dont il conçoit qu’il puisse, selon les occasions, se faire agitateur ou propagandiste. La question de la diffusion ne relève plus uniquement de la raison supérieure, du bien-fondé de la doctrine. Elle dépend de tactiques de séduction et d’une psychologie sociale qui assurent à l’agitateur la compréhension du peuple. En ce sens, Lénine est bien le lecteur des œuvres de son temps qui pensent le discours aux masses comme nécessairement simpliste17. Il vante par exemple les qualités de « tribun populaire » de Liebknecht et définit les « démagogues » non par la technique mais par la doctrine18.

13Dès lors la propagande devient le lieu où se synthétise une certaine représentation des élites politiques comme savantes et éducatrices et des masses comme démunies de connaissances et dans l’attente d’une révélation.

 

open edition

 

C’était une expression de la « communication normative » telle que Dominique Wolton la définit33. Le projet accolé à l’idéal autogestionnaire de la deuxième gauche convainquit toutes les organisations du champ politique en une quinzaine d’années. Tous les partis ont renoncé à la notion de « propagande » au profit de celle de « communication politique ». Le dernier à l’adopter fut le Front national de Jean-Marie Le Pen qui, sous l’impulsion de Bruno Mégret, admit cette modernisation en 1992. Les syndicats ont fait de même. Cette propagation d’une appellation ne préjuge en rien de la profondeur du changement de représentation de l’activité politique. Certaines organisations semblent avoir agi davantage pour être repérables par leurs interlocuteurs plutôt que par véritable foi en l’interaction civique pour forger le sens politique, en témoigne l’évolution du Front national.

  • 34 I. Ramonet, 2001, Propagandes silencieuses, Galilée.

27Les récentes utilisations du mot propagande confirment la connotation extrêmement négative du terme. Ignacio Ramonet, directeur du Monde Diplomatique, par exemple, l’a choisi pour intituler son livre consacré aux idéologies dans les sociétés industrielles : Propagandes silencieuses34. Il retrouve le vocabulaire médical de l’intoxication et du viol, rendant plus tragique encore l’usage du mot.

28Occulté de l’espace public, propagande est devenu un objet d’histoire et un concept pour évoquer les relations entre masses et élites dans une perspective machiavélique. Son emploi est donc essentiellement critique et sert à dénoncer une forme pernicieuse de circulation de l’information. Pourtant, l’historien qui en retrouve le sens lointain voit comment ce vocable fut le moyen de synthétiser des relations entre le monde politique et le peuple qui ne soient pas de nature dévote et ne supposent pas qu’un culte tienne lieu de pensée. Car la propagande, c’était l’action contre la dévotion. La lexie active propagande ou propagande active fut longtemps un des lieux communs du discours. Aujourd’hui, les communicateurs ont remplacé les propagandistes, en arguant de leur capacité technique, contre la logique doctrinale de leurs prédécesseurs. La nature du débat politique en a été changée. L’utopisme philosophique est banni au nom d’une prétendue intelligence du monde tel qu’il est. Il est sans doute trop tard pour réhabiliter la propagande. Revenir sur son histoire reste cependant le moyen d’éviter la violence en retour des illusions de communication, un mythe qui en chasse un autre aurait dit Nietzsche, conscient qu’il était de nos humaines faiblesses.

 

Source Science Po.

David Colon

 

Les plateformes sociales elles-mêmes peuvent-elles jouer un rôle ? Et les utilisateurs ? 

D.C. : Je ne crois pas vraiment que des plateformes comme Facebook ou Twitter puissent lutter efficacement contre ces techniques de manipulation, car leur modèle économique est fondé sur la publicité ciblée et la commercialisation du "temps de cerveau disponible" de leurs utilisateurs... Et je trouve dangereux que des gouvernements ou des États s’en remettent à des acteurs privés pour gérer ce qui devrait être considéré comme un bien commun, à savoir l’information. C’est d’autant plus inquiétant que nous assistons aujourd’hui à l’essor une propagande algorithmique, automatisée, ultra-personnalisée... 

En dernier ressort, je considère qu’à l’âge de la propagande cybernétique, il faut avant tout réhabiliter l’humain. Les institutions d’enseignement ont une responsabilité qui est de former à l’exercice de l’esprit critique. Il faut doter nos étudiants de moyens d’autodéfense intellectuelle. Leur apprendre à trouver et recouper l’information, leur enseigner l’art de retourner à la source. Plus que jamais, nous devons mettre en garde contre la somme des biais cognitifs propres à l’espèce humaine, car le rêve des propagandistes du XXè siècle - comprendre les mobiles de toute action - est en passe de devenir une réalité en même temps que le cauchemar des démocraties. On est en présence d’une propagande à l’efficacité redoutable : il faut donc en connaître les mécanismes, et développer une éthique de son utilisation. Toute technique de communication de masse est par essence manipulatoire. La question qui est posée donc est celle du but recherché. Souhaite-t-on mettre ces techniques au service d’intérêts privés ou du bien de l’intérêt général ?

 

https://www.sciencespo.fr/fr/actualites/actualit%C3%A9s/%E2%80%9Cla-propagande-a-%C3%A9t%C3%A9-le-ciment-de-la-d%C3%A9mocratie-lib%C3%A9rale%E2%80%9D/3969

 

D. C. : Internet change tout. L’accès à des sources d’information plus nombreuses et variées fait jouer à plein le " biais de confirmation", en rendant immédiatement accessibles et en grand nombre des informations étayant tous les points de vue, à commencer par les plus absurdes. Les réseaux sociaux ont décuplé les effets du phénomène "d’exposition sélective", c’est-à-dire notre tendance naturelle à privilégier les informations allant dans notre sens et à réfuter les autres, tout en favorisant un "ensauvagement" d’Internet, puisqu’il a été démontré que les contenus les plus viraux sont ceux qui provoquent le plus d’émotion, qu’il s’agisse de joie ou de colère. La "bulle de filtres" des algorithmes personnalisés qui président à l’accès à l’information aussi bien qu’au divertissement sur Internet tend à favoriser à notre insu un cloisonnement idéologique ou communautaire tout en donnant naissance à des "super leaders d’opinion" à la capacité d’influence démultipliée. Jacques Ellul avait raison d’écrire, en 1962, que "plus il y a de propagande, plus il y a de cloisonnement". L’écosystème numérique favorise ainsi à la fois la diffusion des fausses nouvelles et l’instrumentalisation des passions humaines à des fins de manipulation. 

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