Tandis que l’écrivain s’apprête, dans son appartement, à écrire les premières lignes de son histoire, ses héros prennent vie et chantent ses plus grandes chansons au pianocktail…
Colin a tout pour être heureux : un bel appartement où l’on chante et joue du jazz, de l’argent, des objets loufoques, ses amis Chick, Alise, Nicolas, Isis, et des souris qui lui tiennent compagnie.
Mais il se rend compte d’une chose : ce qu’il lui manque, c’est l’amour.
Un spectacle musical rythmé par l’écriture de Boris Vian à sa machine à écrire et par ses chansons jouées au pianocktail.
Note d’intention de Claudie Russo-Pelosi, metteuse en scène
Boris, Vian : deux mots qui reflètent à la fois mille idées et mille jeux de mots, à l’image de l’étendue sans limite de l’œuvre qu’il a concoctée. Urgence de vivre, urgence d’agir ; il avait prédit qu’il mourrait avant l’âge de quarante ans. L’Écume des Jours traduit son appel à la vie, un cri de la jeunesse, dans cet espace-temps raccourci où les cœurs peuvent cesser de battre du jour au lendemain. Dans cette histoire qui se crée et se passe, fleurit ce bouquet d’idées et d’émotions. S’animent des âmes empreintes de jeunesse, de folie et d’idéal : Colin, Chloé, Chick, Alise, Nicolas et Isis luttent dans un monde extérieur chargé de menaces et de dangers, ils s’entraident dans cette existence qui voguera entre des hauts et des bas. Ne resteront plus que les derniers pétales ainsi que la fine mousse du grand torrent de la vie, cette écume, ce monde qui n’est qu’une scène de théâtre, où l’amour tient le rôle principal.
Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 7 juillet à l’issue de la représentation.
[Source : communiqué de presse]