JE VOLE … ET LE RESTE JE LE DIRAI AUX OMBRES
Nous sommes le 28 mars 2002, il est 10h30. Richard Durn, se jette par la fenêtre de la salle d’interrogatoire du 36 quai des Orfèvres. Comme dans un rêve, durant cette seconde d’éternité, on assiste aux rencontres qui ont changé la vie du « tueur de Nanterre », celles qui l’ont fait trébucher, celles qui auraient pu le sauver. Tout reprend vie, les personnages du quotidien, les rencontres d’un soir, les héros imaginaires se côtoient et s’entrechoquent pêle-mêle dans sa mémoire : sa mère, son seul ami, la vendeuse d’armes, le professeur d’art dramatique, Roberto Zucco, l’amoureuse de Bosnie, Robocop, l’adjointe au maire et Brad Pitt.
Quelques mots de Jacqueline Fraysse, maire de Nanterre au moment des faits : « Je tiens aujourd'hui à saluer, outre le travail fouillé et minutieux sur le dossier lui- même, un traitement subtil où le tueur n'apparaît jamais sur scène. Il est comme "vaporisé". Richard Durn est ici absent comme il l'a été pour nous : Il s'est "envolé" sans nous parler, laissant derrière lui toutes les souffrances et toutes les interrogations qui nous taraudent bien au-delà de sa seule personne ».
JE VOLE … ET LE RESTE JE LE DIRAI AUX OMBRES
Mise en scène Clotilde Morgiève et Jean-Christophe Dollé
Assistante à la mise en scène : Leïla Moguez
Interprètes : Clotilde Morgiève, Pierre Cachia, Jean-Christophe Dollé et les voix de Félicien Juttner et Nina Cauchard
Scénographie et costumes : Marie Hervé, Magie : Arthur Chavaudret, Lumières : Cyril Hamès, Son : Soizic Tietto, Musiques : collectif N.O.E Plateau : François Leneveu, Manipulations : Noé Dollé, Couture : Julia Brochier
Production f.o.u.i.c Théâtre avec le soutien de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine, le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis, la SACD, la SPEDIDAM et l'ADAMI.