Peintre et sculpteur belge, Jacques de Lalaing construit un œuvre abondant sous le sceau des codifications académiques. Il fait un usage intensif, et confidentiel, de la photographie. Pour conserver trace de son travail, il s’alloue les services de photographes bruxellois réputés.
Pour se constituer un répertoire d’images, source d’inspiration ultérieure, il collecte des «Académies» produites à l’intention des artistes par des photographes ou éditeurs parisiens.
Nous cherchons une pose et un éclairage. Je prends quelques souvenirs.», Jacques de Lalaing, Journal n° 4, 7 avril 1899.
Lalaing est aussi l’auteur de milliers de clichés réalisés dans son vaste atelier bruxellois. Là, il met en scène ses sujets face à l’objectif : personnalités dont il doit tirer le portrait, modèles professionnels, bambins et animaux mobilisés pour une future composition.
Simple outil de travail, la prise de vue fait office d’esquisse préparatoire avant le réglage du décor, l’ébauche au fusain ou au plâtre, puis la réalisation de la toile ou de la sculpture.