Exposé à l’Hôtel de l’Industrie, Michel Follorou intrigue par son travail photographique. Il propose un art d’une rare constance. À découvrir jusqu’au 18 juin. 

Depuis 10 ans, Michel Follorou, inlassablement, avec une rare constance, photographie le même mètre carré d’un mur d’une église en Bretagne, dont il capte la beauté inimitable de la lumière des vitraux projetée, tels des tableaux peints, sur la pierre. Michel Follorou sait s’en saisir, capter les rayonnements si subtils et en faire son sujet, et ce jusqu’à tarir la source de ce mur pauvre.

© Michel Follorou

Par sa maitrise des formes, il en élargit le simple cadre et nous dévoile l’indicible. Ses tableaux photographiques expriment la joie, la profondeur, la quête de la source créant ainsi une oeuvre brute, totale, achevée.

Il nous montre, magnifiquement, pour citer Susan Sontag, que les photographies qui ne peuvent rien expliquer par elles-mêmes sont d’inépuisables incitations à déduire, à spéculer et à fantasmer.

[Source : communiqué de presse]