Il n'y a pas de Ajar 

Texte : Delphine Horvilleur

Mise en scène : Johanna Nizard et Arnaud Aldigé

Interprétation : Johanna Nizard

Durée : 1h15

 Echange avec l'équipe après la représentation 

En 1981, Bernard Pivot révèle qu’Émile Ajar et Romain Gary n’étaient qu’une seule et même personne. En se tirant une balle dans la gorge, Romain Gary supprime également Émile Ajar : premier suicide littéraire sans consentement. Sur scène, commence alors cette histoire : la rencontre avec Abraham Ajar qui se déclare être le fils d’Émile Ajar, fils d’un père fictif, enfant d’un livre. Il interpelle le monde avec acidité du fond de sa cave, ce « trou juif » comme il le nomme. Ce personnage indéfinissable, incarné par Johanna Nizard, se met en quête de lui-même, se métamorphose, questionne le monde contemporain et, avec humour, nous invite à rire du dogme, de nos identités et de nos certitudes, dans un monologue burlesque, une « farce théâtrale » qui déconstruit les thèmes de l’identité et de l’appartenance, totalement à contre-courant des discours ambiants.

Dans l’adaptation théâtre du conte philosophique qu’elle a écrit, Delphine Horvilleur conteuse et rabbin, nous livre ici la savoureuse histoire du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary, qui remporta en 1975 le prix Goncourt pour la 2ème fois sous le nom d’emprunt d’Émile Ajar.  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Gary)

 « Est-on les enfants de nos parents et de notre temps ou est-on les enfants des livres qu'on a lus et des histoires qu'on nous a racontées ? » Delphine Horvilleur

Plus d'infos et réservation :  ICI

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Tarif :   11 € à 22 €  (22 € la place seule, 33 € pour 3 spectacles réservés en même temps, soit 11 € la place)

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Possibilité, si vous le souhaitez, d'aller manger un morceau et/ou

boire un verre après le spectacle à proximité du CDA...