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La musique peut-elle être humoristique ? Dans son Quatuor à cordes op. 33 n° 2 (1781), Haydn répond par l’affirmative : les glissandi de violon dans le « Scherzo » et la façon dont se termine le « Finale » expliquent pourquoi cette partition est surnommée « La Plaisanterie ». La même année, Boccherini engage une correspondance avec Haydn qu’il admire profondément et dont l’influence se perçoit dans sa musique de chambre. Mais le compositeur italien, installé à Madrid, écoute aussi la musique populaire de son pays d’adoption : son Quintette pour guitare et cordes n° 4 (une transcription de l’un de ses quintettes à cordes réalisée en 1798) s’achève sur un fandango, une danse espagnole : dans ce finale aux répétitions hypnotiques, le violoncelliste doit même jouer des castagnettes pendant quelques mesures !
HAYDN
Quatuor à cordes en mi bémol majeur « La Plaisanterie », op. 33, n° 2
BOCCHERINI
Quintette pour guitare et cordes n° 4 en ré majeur, G. 448