cette proposition de sortie a du être annulée en raison d' une météo détestable, c' est pourquoi aujourd' hui je la replace sur le site en espérant une météo de Printemps
dénivellé important en contre-bas de la photo ci-desus pour accéder au plateau de Champagne sur Oise, le début du PR qui mène au bois de la Tour du Lay
Qui n’a jamais ressenti à l’occasion d’une visite d’un haut lieu celte ou chrétien une impression — souvent fugace — de quiétude, d’harmonie, ou de bien- être, comme s’il était hors du temps ou tout simplement ailleurs ? Cette perception s’accompagne parfois de la conviction de ne pas être sur un site ordinaire, ce qui est le cas, car tous ces sites sacrés n’ont pas été implantés au hasard. Un fil conducteur relie chaque lieu à un autre et sa présence, une fois révélée, résout bon nombre d’interrogations et de mystères, la raison originelle de l’existence des monuments, le choix de leur emplacement, de leur proportion et de leur orientation, le sens caché des légendes, la puissance des rites et pour certains, leur pouvoir surnaturel de guérison.
À l’origine, ces lieux ont été désignés comme sacrés car ils ont une qualité terrestre particulière que l’on ne trouve pas ailleurs. Ils sont situés sur des courants telluriques*, en de véritables points d’acupuncture terrestre.
1 chapelle + 1 fontaine miraculeuse + 1 pèlerinage = des indulgences. Venez découvrir l'histoire de cette équation mystérieuse imaginée par les paysans au XVIII è siècle... Si cette balade ne vous fait pas gagner le pardon de vos péchés, au moins elle vous dévoilera une part de l'histoire de cette chapelle St Robert et de sa source miraculeuse ! Durée : 2h30 prévoir des chaussures de marche. Le parcours fait environ 11 km.
Près de la chapelle se trouve la fontaine Saint-Robert qui fut un lieu réputé de pèlerinage. L’eau avait pour vertu la guérison des fièvres ou des maladies d’enfants. Les femmes stériles venaient se frotter au tombeau de la chapelle, et l’évêque de Beauvais essaya d’interdire cette dévotion populaire.
En 1727, l'évêque de Beauvais condamna, dans une ordonnance, les processions et ce qu'il appela "un faux culte". En vain, puisque les gens continuèrent à s'y rendre jusqu'au milieu du XXe siècle. De même, l'endroit n'était pas consacré, au départ, à saint Robert mais à saint Nerlin. Cependant, une sécheresse persistante s'installa. Les paysans eurent beau prier, rien n'y fit. Ils décidèrent alors de remplacer la statue de saint Nerlin par celle de saint Robert, qui avait appartenu à un ancien prieuré et qui jouissait d'une réputation de bonté. La pluie apparut. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle soit attribuée au nouveau saint. L'évêque eut beau vouloir s'opposer à cela, rien n'y fit.
En 1755, Louis XV ordonna la destruction du prieuré mais cela ne se fit pas avant la Révolution Française où l'on vendit les bâtiments.
AU XIXe siècle, une légende courut : la statue de saint Robert aurait été trouvée dans le champ d'un agriculteur en procédant à la démolition de ce qu'il restait des lieux. Impossible de l'enlever, elle était trop lourde. Douze chevaux ne parvinrent pas à la faire bouger. Le propriétaire fit la promesse de faire ériger une chapelle à cet endroit. Deux hommes suffirent alors à enlever la statue. Celle-ci est un gisant que l'on peut voir dans la chapelle (reconstruite depuis).