Le TENANCIER entre, suivi des SERVITEURS, qui placent des chaises et une table couverte d’une nappe, et sortent. ARLEQUIN et COLOMBINE entrent et s’asseyent ; ils sont surpris par le CLOWN, qui s’enfuit lorsque ARLEQUIN lui joue des tours.
ARLEQUIN sonne ; le TENANCIER entre ; ARLEQUIN demande de quoi se dissimuler.
ARLEQUIN, COLOMBINE, et le TENANCIER sortent. Le CLOWN entre, suivi de PANTALONet du TENANCIER ; ces deux derniers s’asseyent et sont projetés hors de leurs chaises ; le CLOWN s’assied à table et boit du vin, et PANTALON s’apprête à découper une tarte, lorsqu’un canard vivant s’en envole, et marche vers l’avant de la scène à la surprise de PANTALON etc. et à la satisfaction du CLOWN, qui, l’imitant, suit et saisit le canard et détale.
Entre ARLEQUIN ; PANTALON court à la porte et la ferme ; le CLOWN lui jette une chaise, lorsque ARLEQUIN se rue à travers un panneau de règles d’or de l’établissement ; PANTALON court après lui à travers la porte, que le CLOWN ferme à clef ; le CLOWNs’assied pour ripailler ; ARLEQUIN entre par la porte opposée, agite son épée, et la table magique entre en suspension ; le CLOWN, pendant un moment, ne saisit pas la situation, et observe minutieusement, marchant en dessous et autour de l’ancien emplacement de la table ; à présent, il lève les yeux et voit la table, pousse un cri de surprise, et s’assied silencieusement à nouveau alors que la table redescend et que le CLOWN et la chaise s’élèvent ; il s’exclame.