Diplômée en sculpture à l’École des arts appliqués de Lucerne en 1974, Hannah Villiger (disparue en 1997) fait de la photographie, à partir du début des années 1980, son médium de prédilection. Armée d’un 35 mm, puis d’un Polaroid, elle donne à voir de manière fragmentaire son corps, dans tous ses états. Agrandies et présentées dans des ensembles dynamiques, ses photographies révèlent les propriétés intrinsèques d’un corps, matériau anonymisé, modelé par l’enregistrement mécanique.