Adapté de l’œuvre de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature, La guerre n’a pas un visage de femme donne voix aux combattantes invisibilisées et brise quarante années de mutisme collectif.
Julie Deliquet et sa troupe de comédiennes donnent vie à une fresque humaine et engagée, dédiée à toutes les femmes, de toutes les guerres.
La guerre est toujours racontée par les hommes.
C’est en partant de ce constat que la jeune journaliste biélorusse Svetlana Alexievitch entame en 1975 un travail d’enquête au long cours auprès d’anciennes combattantes de la Grande Guerre patriotique.
Lorsque les Allemands envahissent l’Union soviétique en 1941, près d’un million de femmes, dont de très jeunes filles, s’engagent dans l’armée ou la résistance, mues par leur foi et leur détermination à lutter contre le nazisme.
Brancardières, tireuses d’élite, pilotes ou agentes de renseignement, elles exercent toutes sortes de métiers à l’égal des hommes. Après guerre, leur courage et leur sacrifice seront les grands oubliés du discours officiel.
Publié en 1985, La guerre n’a pas un visage de femme est venu briser quarante années de mutisme collectif.