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Diplômée en image imprimée en 2017 de l’École nationale supérieure de La Cambre à Bruxelles, Héloïse Rival s’est orientée dès 2018 vers la céramique murale, avec un talent plein de maturité.
Pour s’en convaincre, il suffit d’admirer la série d’une vingtaine « d’hybrides plastiques », ses tableaux-céramiques, que révèle actuellement la jeune galerie Prima, laquelle présentera aussi l’artiste à la prochaine édition d’Art Paris au printemps. On admire aussi une frise de huit mètres et une installation murale à grande échelle, où planent chimères, symboles et riches ornements.
Il y est question de maternité, de naissance, d’amour… C’est à même le sol, accroupie dans ses escaliers, que l’artiste a enfanté ces pièces sublimes ; elle a griffé la terre crue, avant de la recouvrir d’émail peint. L’art est depuis devenu son « garde-fou » et son « fou de grâce », résume cet accrochage.
Johanna Tordjman a découvert très tôt sa passion pour le dessin et, à l’âge de 25 ans, a fait de la peinture son principal médium. Du bout de sa palette, l’artiste creuse, dans cette exposition à la galerie Oddity, le sillon de l’immigration en France.
Johanna Tordjman emprunte les routes de l’exil et de l’enracinement à travers une série de peintures originales.
En une trentaine de portraits à l’huile, souvent réalisés avec pour modèle des photos d’identité – cachet gravé faisant foi –, on plonge dans l’intimité de trajectoires venues de divers horizons. Ces visages anonymes, ces yeux, ces sourires, font
la France.