Née à oxford en Angleterre (1986), Naomie Safran-Hon a grandi à Haïfa en Israël. Elle obtient sa licence d’art et d’histoire de l’art avec une mention très bien
, et un master de l’école d‘art universitaire de Yale en 2010. Elle vie et travaille à Brooklyn NY.
Les travaux de Naomi Safran-Hon sont des déclarations captivantes sur la fragilité de l’expérience humaine, la complicité de sa propre nature, et la vicissitude
de l’identité collective. Son processus de création se situe entre le dessin, la photographie, la sculpture et la peinture avec un focus sur l’éternel énergie des
matériaux, encourageant le spectateur à voir au-delà de la surface.
Avec « State of Place » elle poursuit son interrogation sur le concept de la maison à la fois comme site physique et lieu familier du conflit entre mythe et vérité.
Alors que l’abri qu’une maison fournit est une nécessité pour le bien-être de base, la sécurité qu’elle offre est une illusion, car ce n’est pas seulement le site de
la nourriture émotionnelle qui détermine les résultats de nos vies, mais aussi le traumatisme qui le fait, un motif dialectique qui naît dans le ciment
et la dentelle de l’artiste.
Vicken Parsons (née en 1957) est une artiste britannique. Elle a étudié à la Slade School of Fine Art, à Londres. Elle peint des œuvres de petits formats sur
panneau de bois en utilisant de fines couches de peinture à l’huile. Ses sujets sont généralement des paysages ou des espaces architecturaux, dont certains
sont des souvenirs et d’autres imaginaires. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques importantes, notamment celles de la Tate, du Belvedere Museum,
l’Arts Council, la Scottish National Gallery of Modern Art et la Jerwood Foundation. Vicken Parsons vit et travaille à Londres.
Les œuvres de Vicken Parsons présentées dans le cadre de l’exposition «4 + 4» sont au nombre de 11. Comme dans la musique sérielle, ces tableaux et
sculptures forment une série faite de subtils changements de hauteur, de rythme, de dynamique et de de timbre. Tout en étant épurée, cette série est une
composition d’une grande richesse offrant la possibilité de regards multiples
Que sont toutes les actions et les pensées des hommes durant des siècles contre un seul instant de l’amour ? Cette célèbre citation de Friedrich Hölderlin (1770-1843),
poète et philosophe allemand qui passa la moitié de sa vie reclus dans une chambre, est extraite du roman Hypérion où l’immense -et tragique- amour de sa vie
y trouve une incarnation divine. Dans une œuvre indissociable de son expérience, l’amour, la nature et le sacré tissent des liens qui visent à la fois à l’introspection,
à un idéal civilisationnel et à une conquête de la beauté dans le sensible.
En résonance avec un contexte actuel où les liens humains sont fragilisés, Laurent Pernot propose une exposition qui met en lumière ce qui rassemble et semble
nous rapprocher universellement, par-delà les âges et les cultures. En s’inspirant et en empruntant parfois des mots d’Hölderlin, entre langage et image, de nouvelles
œuvres de l’artiste invitent à célébrer le temps et à méditer sur ce sentiment humain qui caractérise et magnétise toute pensée existentielle : «Nous sommes des
misérables, mais l’amour, soudain, nous sauve». Hölderlin
C’est à Montpellier que François Rouan a connu ses premières émotions artistiques la reliure de textes surréalistes, l’inscription à l’École des Beaux-Arts et les
premières pochades sur le motif sur la trace des Fauves. Depuis, l’artiste n’a eu de cesse d’interroger la nature de la peinture et d’en livrer sa vision, libre et unique :
« La peinture véritable se révèle là où l’objet opère une résistance à livrer entièrement son image. »
Marqué par les papiers découpés de Matisse et son amitié avec Balthus lors de son séjour à la Villa Médicis, Rouan ne suit cependant aucun chemin préétabli.
La technique qu’il élabore dès ses débuts vers 1965, celle du tressage - au-delà d’un procédé, un véritable état d’esprit - est le fil rouge d’une production et
d’une pensée en constante évolution. Son travail actuel, très prolifique, le porte vers des matériaux de plus en plus volatils, notamment par le traitement
photo- graphique de l’empreinte, prolongé par des réinscriptions vidéographiques qui lui donnent l’occasion de retourner au tableau selon un espace repensé,
en variation, parcouru de vitesses et de fusions inédites. L’estampille et la coquille (au sens pour ainsi dire typographique) y développent un entrelacs complexe
et comme labyrinthique. Les couleurs entrent en écho selon une espèce de brassage qui fait penser aux ailes du papillon dans leur relation presque photogénique
ou mimétique au milieu.
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