L’exposition « Equilibrium, entre mythe et modernité » retrace le travail de Piet Rodriguez entre 2018 et 2020.
Il y a deux ans, il s’efforce de repousser ses limites en travaillant sur des photographies de statues antiques.
Il intègre sur la toile ses techniques déjà acquises à une géométrie constituée par la matière – le marbre ou la pierre – et y découvre une totale réjouissance à déconstruire des portraits qui ont été sublimés par un autre artiste. Dans ce procédé, plusieurs choses interpellent : la manière dont la lumière se pose sur la matière, thématique bien connue des sculpteurs qui intègrent le mouvement à leur composition. Cela permet à Piet Rodriguez d’approfondir la maîtrise des thématiques. Dans un second temps, le sujet des statues implique la représentation de la figure paternelle ou encore la charge d’histoire que cela représente. En étudiant davantage la mythologie, il tente de se réapproprier quelques vestiges du passé en apposant sa signature colorée et l’application de la bombe aérosol, synonyme de modernité.