fréquences brutes : manifeste écoesthétique #1
Tout est énergie, vibrations et fréquences. Y compris pour les œuvres d’art et leurs images.
L’exposition Fréquences brutes explore cette réalité méconnue et sous-estimée. Sur le mode
du cabinet d’amateur ou du laboratoire de l’alchimiste, elle rassemble des œuvres d’art
aborigène, des créations de la nature minérale et végétale, d’art brut et d’art contemporain
occidental.
La réalité des fréquences et des énergies de l’art reste inexpliquée et invisibilisée car peu
conscientisée et pratiquée. Probablement du fait qu’elle est difficilement quantifiable et
mesurable par nos sens, nos technologies et nos savoirs actuels.
Il n’en fût pas toujours ainsi. Notamment dans les cultures racines des arts premiers qui se
sont élaborées dans un rapport symbiotique à la nature. C’est également le cas de l’art brut,
qui n’est pas assujetti aux conventions des filtres culturels dominants, ni à certains principes
de rationalité.
C’est pourquoi Fréquences brutes a aussi pour fil d’Ariane l’Invisible des cultures du même nom,
celui qui nous relie à la nature profonde des choses à travers la métagnomie, la médiumnité
ou la mantique visionnaire. Voire l’altérité mentale. Dans une proposition expérimentale plus
exotérique qu’ésotérique, puisqu’il est plus question ici de dévoiler pour redonner accès à
ces dimensions, que de persévérer à les ignorer ou à les occulter par ignorance ou condescendance.