Après les événements révolutionnaires, le XIXe siècle cultive une rêverie romantique emplie de nostalgie médiévale et connait d’importants progrès technologiques. Ce siècle aime et s’inspire du Moyen Âge en produisant des copies, des pastiches, des œuvres composites et des faux. L’exposition propose des confrontations, mettant en regard certains objets médiévaux avec leurs « résonances » du XIXe siècle.

L'exposition explore les créations et faux dans les arts précieux et montre comment cette histoire artistique a contribué à façonner notre regard sur l'art médiéval. Le parcours met d’abord en lumière les objets médiévaux comme modèles et le rôle déterminant des collectionneurs dans la constitution des premières grandes collections d’art médiéval, comme celle d’Alexandre Du Sommerard, à l’origine du musée de Cluny. De nombreuses créations dans le goût du Moyen Âge sont conçues, qu’il s’agisse d’imitations, de pastiches ou d’objets composites. Enfin, le parcours aborde la question des faux et usages de faux, dans un contexte où la demande des collectionneurs et la recherche de l’objet rare alimentent l’activité des faussaires et des marchands peu scrupuleux.

12 euros, je prendrai sur place.