APRES LA VISITE DE LA GALERIE ET DE LA LIBRAIRIE CONTINUONS VERS LE TROISIEME LIEU D'EXPO
Le peintre s’est aperçu que c’était souvent à partir d’un mot, d’une petite phrase, entendue, lue ou imaginée, que les images
émergeaient dans sa tête. Ce fut tout particulièrement le cas durant ces longues semaines d’isolement contraint que l’artiste passa
dans son atelier de Berlin, pendant le confinement. Privé de contact avec l’extérieur, rien de nouveau ne venait lui taper dans l’oeil.
Mais des mots, des phrases, le plus souvent en anglais, lui trottaient dans la tête et généraient leur contrepoint pictural. Bientôt, il a laissé
ces mots, ces phrases, ces questions parfois insolentes, pénétrer la peinture et y produire, avec un humour détaché, leur petit remue-ménage.
Cela donne, hier comme aujourd’hui, des peintures joyeuses et grinçantes, où de petits personnages anonymes sont confrontés aux multiples
aléas de la vie.