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Expos photos au jeu de Paume Le prix donne droit à 2 expo
J'ai pris (Tina Barney + Chantal Akerman tranche horraire d'arrivée pour les 2 sont 15h30-16h)
Lien de réservation içi (12€ pour les 2 expo)
Voici le programme complet de la sortie :
I - Tina Barney
Au Jeux ce Paume, l'expo photo de Tina Barney est l'un des évévements photo les plus attendus de cette rentrée.
Pointure de la péloche en vue ! A l’occasion de sa réouverture post-olympique et de ses 20 ans, le Jeu de Paume s’apprête, du 28 septembre au 19 janvier, à célébrer l’iconique photographe américaine Tina Barney avec une expo panoramique – la plus maousse jamais réalisée sur le Vieux Continent – qui retrace plus de 40 ans de création, intitulée Family Ties.Des portraits à la composition assez prodigieuse
Une carrière durant laquelle la New-Yorkaise a mis en scène avec finesse et recul les relations familiales, tirant des portraits à la composition assez prodigieuse des classes aisées des Etats-Unis des années 70-80. Des faux instantanés aux doux accents d’Amour, gloire et beauté et aux tonalités pastel délicieusement rétro. Un autre pan Barney sera aussi présenté avec ses photos pour des magazines, aussi bien de mode, de luxe que people. Pour retranscrire toute sa palette, le Jeu de Paume a fait le choix de présenter 55 clichés en très grand format, entre noir et blanc, couleur, plans célèbres ou clichés inédits. De quoi rendre hommage comme il faut à cette grand dame de la photo américaine.
II - Chantal Akerman
Le Jeu de Paume consacre une exposition à la cinéaste, écrivaine et artiste Chantal Akerman. Tenoua s’est plongé dans l’œuvre de cette grande figure du cinéma, qui s’est suicidée en 2015. À voir jusqu’au 19 janvier 2025 à Paris. On pénètre à pas feutrés dans l’œuvre de Chantal Akerman. La cinéaste impressionne par la multiplicité de son travail. Avec Chantal Akerman. Travelling, le Jeu de Paume permet de saisir l’étendue de ses réalisations: près de quarante courts et longs métrages, des installations, des documentaires et des écrits. L’exposition nous mène vers les lieux qui ont façonné son regard: Bruxelles, New-York, la frontière entre les États-Unis et le Mexique, ou encore l’Allemagne de l’Est.
Son premier court-métrage, Saute ma ville, est tourné à Bruxelles, la ville où elle est née et où elle a grandi dans une famille juive polonaise profondément heurtée par la Shoah. Saute ma ville annonce une partie de l’œuvre à venir: treize minutes tragiques où l’on suit une jeune fille à frange, Chantal Akerman elle-même, qui se fait exploser dans sa cuisine. Son premier long-métrage, Je, tu, il, elle, sort en 1974 et explore le désir féminin. Puis, vient Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, sans doute son film le plus connu. La cinéaste y interroge l’aliénation économique et domestique des femmes: le film dépeint trois jours de la vie d’une veuve qui se prostitue pour subvenir à ses besoins et ceux de son fils adolescent. Le film est réalisé en 1975 et il est qualifié par Le Monde de “premier chef-d’œuvre au féminin de l’histoire du cinéma”. Et, en 2022, le classement de Sight and Sound, la plus ancienne revue de cinéma, l’a élu “meilleur film de tous les temps”. La question du lien au judaïsme est présente dans l’exposition, notamment avec l’opportunité pour le visiteur de voir Dis-moi, sa première commande pour la télévision française, réalisée pour la série Grands-mères en 1980 (une série initiée par le producteur Jean Frappat). Chantal Akerman rend visite à des femmes juives âgées et les questionne sur leurs souvenirs, la vie avant la catastrophe, mais aussi leurs aïeules disparues pendant la Shoah. Le spectateur suit leur rencontre, le temps passé ensemble, la fatigue qui pointe au détour d’un long tête-â-tête. Chantal Akerman tisse des liens avec ces femmes, qui incarnent un passé resté silencieux dans sa propre famille. Sa mère Natalia, ainsi que sa grand-mère ont été déportées à Auschwitz. Seule Natalia en est revenue. Approcher l’expérience concentrationnaire de sa mère, ce trou béant dans la mémoire familiale, sera au centre de sa vie.
L’exposition au Jeu de Paume permet de saisir la liberté artistique et l’audace de Chantal Akerman. Elle est l’une des premières cinéastes à s’emparer de la vidéo pour construire des ponts avec l’art contemporain avec notamment D’Est, au bord de la fiction (1995). Voir son travail en mouvement donne envie de la lire. En 1998, elle publie son premier récit Une famille à Bruxelles. Par la voix de sa mère, elle y raconte des souvenirs familiaux, la banalité d’un coup de téléphone à ses deux filles, et puis la mort du père de famille. Le judaïsme est présent à certains endroits du récit, par des évocations voilées, en arrière-plan. Chantal Akerman le racontait dans un Atelier de création radiophonique enregistré en 2007 pour France Culture et qui est disponible à la réécoute : “Arrête de ressasser disait mon père. Ne recommence pas avec ses vieilles histoires. Et ma mère tout simplement se taisait. Il n’y a rien à ressasser, disait mon père. Il n’y a rien à dire, disait ma mère. Et c’est sûr ce rien que je travaille”.
III - Boisson chaude (A voir)
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