PAUL TROUBETSKOY
Sculpteur
Développée en partenariat avec le Museo del Paesaggio de Verbania, l’exposition est l’occasion de présenter une partie du fonds de l’atelier de Troubetzkoy, légué à ce musée italien après sa mort. Elle invite à porter un regard neuf sur sa pratique et sur son style si reconnaissable. La manière dont Troubetzkoy travaille ses modèles par petites touches pleines d’énergie qui, dans les tirages en bronze, accrochent et font vibrer la lumière sur la surface du métal, soulève la question de l’impressionnisme en sculpture. Au fil du parcours, les visiteurs découvrent ainsi un artiste sensible et moderne, particulièrement subtil dans sa capacité à rendre la fluidité des corps, l’énergie du mouvement et la force des caractères. Son œuvre, qui s’inscrit entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, livre une image vivante de la Belle Époque. Un catalogue richement illustré est publié à l’occasion. En effet, si Paris donna à Troubetzkoy la possibilité de lancer sa carrière sur le plan international, Milan, où il s’établit à l’âge de 18 ans en 1884, fut la ville qui lui permit de se découvrir, se former et se définir en tant qu’artiste libre de toute contrainte académique. Il y fréquenta les principaux acteurs du mouvement littéraire et artistique des Scapigliati, les peintres Ranzoni et Cremona, ainsi que le sculpteur Grandi, qui jouèrent un rôle important durant ses premières années de formation. Il s’y fit publiquement connaître en participant aux principales expositions chaque année de 1886 à 1897. Il créa ses premiers chefs-d’œuvre à Milan, dont le portrait en buste du peintre Giovanni Segantini modelé en 1896 et dont l’édition en bronze connut un immense succès. Les premiers commanditaires de Troubetzkoy furent des Milanais. C’est aussi grâce à un ingénieur milanais que huit sculptures de l’artiste furent présentées à la World's Columbian Exposition de Chicago en 1893, et que quatre d’entre elles purent ensuite être montrées l’année suivante à laCalifornia Midwinter Internationnal Exhibition de San Francisco, achetées par l’homme d’affaire Michael Henry de Young pour le musée de la ville, ce qui devait inciter le sculpteur à se rendre en Californie en 1917. Tout au long de sa carrière Troubetzkoy continua d’exposer à Milan, jusqu’en 1936, deux ans avant sa mort.
BRIDGET RILEY
Point de départ

Bridget Riley, née en 1931 à Londres, a vu sa carrière bouleversée par une rencontre avec l’œuvre du maître post-impressionniste Georges Seurat. Au musée d’Orsay, une exposition de l’immense peintre britannique aux œuvres hypnotiques met en lumière cet héritage.
La peintre contemporaine britannique Bridget Riley produit depuis plus de soixante-cinq ans des œuvres visuelles dynamiques qui engagent notre perception grâce à des agencements précis de couleurs, de lignes et de tons, mobilisant la rétine et suggérant le mouvement. L’exposition « Bridget Riley. Point de départ » explore comment l’étude de l’œuvre de Georges Seurat a constitué une impulsion fondatrice dans le développement de la démarche artistique de Bridget Riley. Opérant à la fois comme un commencement et comme un écart, le « point de départ » renvoie au moment où, en 1959, Riley reproduit Le Pont de Courbevoie de Seurat, d’après une reproduction imprimée, et ce faisant apprend à placer et à juxtaposer les couleurs pour créer des effets optiques de vibration. Un principe qui n’a cessé d’alimenter sa pratique jusqu’à aujourd'hui.
Jusqu'au 11 janvier 2026
Réservation fortement conseillée : Ici
Entrée : 14 Euros (+ 2 € si réservé en ligne)
Tarif réduit : 11 Euros (vendu sur place)
Cette sortie est organisée dans un esprit de divertissement et de partage, et non par but lucratif ou publicitaire.
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