MMMais qu’est-ce qu’un ours polaire peut bien faire au milieu du Jardin des Plantes ?
Non , aucun animal ne s’est échappé de la ménagerie : le Muséum d’Histoire naturelle héberge cinq sculptures monumentales de l’artiste animalier Michel Bassompierre dans les allées du Jardin, représentant ours et gorilles.
Le bestiaire de Bassompierre, qui a traversé le monde entier, est volontairement épuré, optant pour des formes pures et arrondies : les animaux paraissent ainsi polis par la lumière qui brosse tendrement leurs contours.
La subtilité de ces sculptures tient au nom même de l’exposition : paradoxalement, ces mastodontes du règne animal semblent menacés de toutes parts par la nocivité de certaines activités humaines et la pression grandissante du changement climatique
. A ce rythme, le Gorille de l’ouest et l’Ours polaire pourraient disparaître dans un futur proche, tandis que l’Ours brun ne compte plus qu’une poignée de représentants sur le territoire français.
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Une exposition Créé à l’occasion de la sortie de l’ouvrage « The Parisianer. Chroniques du Muséum », 21 œuvres exposées en grand format au cœur du Jardin des Plantes à Paris illustrent quelques grandes découvertes de l’histoire naturelle et événements majeurs du Muséum.
Comprendre l’origine du vivant, découvrir pour la première fois un Diplodocus, appréhender la sexualité des plantes, constater les ravages des activités humaines sur notre planète, rechercher les vestiges de règnes disparus, rêver de conquérir l’univers…
Autant de thèmes qui ont inspiré ce collectif d’artistes pour retracer la formidable aventure humaine qu’est la science
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