Le Centre Tignous d'Art Contemporain propose une exposition consacrée à la lumière et aux artistes qui la mettent en scène dans leurs œuvres. Une exposition gratuite à découvrir jusqu'au 15 avril 2023.
Explorant les différentes facettes de la lumière dans l'art, l'exposition collective invite plusieurs artistes à montrer leurs approches de l'art contemporain numérique. Entre réflexions sur les aliénations du numérique et admiration, les artistes exposés s'inscrivent tous dans une pratique qui met à nu la rencontre entre pratique artistique et technologies.
Le titre de l'exposition, Fiat Lux, fait référence à la première parole de Dieu : un point de vue par étapes sur le principe de la naissance de la lumière, l'existence d'une lumière première, originelle, et de ses mutations.
Parmi les œuvres présentées, on retrouve la flamme originelle de Félicie d'Estienne d'Orves, les néons d'Olivier Ratsi, des mappings des artistes Marie-Julie Bourgeois, Iakeri, Joan Giner et Barthelemy Antoine-Loeff. Martin Le Chevallier dénonce l'obscurantisme, et la figure tutélaire des arts cinétiques et optiques, François Morellet, présente également une œuvre, Pégatif et Nositif.
Une programmation d'événements ponctuels (sur réservation en ligne) entoure l'exposition :
De cette ouverture biblique, nous suivons la lumière à travers un petit parcours, constitué de différents niveaux de langage, différentes postures, sur la lumière, ses origines, et les symboles qu’on souhaite y associer. Mais pourquoi ce thème? Assumons-le, c’est une histoire de réseau, d’amitiés, d’admirations pas toujours formulées, de confiances tacitement accordées, d’opportunités de créer et donner à voir, le tout issu de deux décennies d’échange et de maturation d’une petite communauté: les arts contemporains numériques. Ses artistes sont en effet d’heureux fêlés qui laissent passer la lumière, dont le viatique aurait été “vivons heureux, vivons cachés” tout ce temps.
Fiat Lux c’est aussi une diversité d’approches du médium artistique, d’une communauté d’artistes qui s’emparent régulièrement de la lumière comme matière à part entière, de la flamme originelle de Félicie d’Estienne d’Orves aux néons d’Olivier Ratsi, en passant par les projections mappings de Marie-Julie Bourgeois, Iakeri, Joan Giner et Barthelemy Antoine-Loeff. Et un geste fier, vain et symbolique de Martin le Chevallier face à l’obscurantisme qui nous entoure, encadré, à l’ancienne. Le tout sous le haut patronage d’une figure tutélaire des arts cinétiques et optiques, François Morellet, avec son Pégatif et Nositif.Visite commentée : samedi 11 mars à 16h