Bonjour,

J'ai toujours aimé les bidules suspendus et les amoncellements de machins...

Ca vous dit ? Alors rejoignez moi !! 

...C'est peut être un peu juste comme descriptif ?

Allez, j'essaie de séduire intellos, esthètes, autres érudits et assoiffés culturels...

Inconnues les unes des autres, venues de pays lointains, Xiaojing Yan, Jude Abu Zaineh et Soheila Esfahani sont réunies pour la première fois. Elles ont en commun ce sentiment toujours étrange de vivre dans un entre-deux, pas tout à fait ancrées, voire même suspendues entre deux mondes, attachées à des symboles d’appartenance à leur culture originaire qu’elles détournent néanmoins. La nourriture, le désir, la religion, la protection sont des enjeux de leur art, tout comme la technologie, la globalisation, la consommation.

À la fois orientales et occidentales, ces femmes venues au Canada de Chine, de Palestine et d’Iran, tissent des liens qui transforment, déforment et démultiplient des images symboliques fortes : un escalier, un pont, un mot, un poème, des motifs ornementaux, des mythes et légendes. Elles donnent une autre dimension à la notion d’identité culturelle, en présentant au spectateur des objets hybrides et industrialisés, dénaturés, loin de toute idéalisation de l’ailleurs et du passé. Une déesse filamenteuse rouge sang ; des motifs ornementaux grouillant d’une vie biologique ; les reproductions commerciales d’un oiseau traditionnel provenant d’impressions 3D, entre autres œuvres faisant migrer les symboles, proposent ensemble ici une réflexion puissante, et intime, sur un art du déplacement et de la diaspora.

C'est mieux, non ???

Ca reste malgré tout des bidules accrochés, suspendus et amassés...Mais ça a l'air joli...(enfin selon moi) ((-;

A bientôt