(1973)
Myung-Joo Kim commence ses études d’arts appliqués en Corée. Elle s’oriente alors rapidement vers l’art de la céramique et étudie les techniques ancestrales d’émaillages et de cuissons. Puisant tout d’abord son inspiration dans l’art coréen, elle cherche à ouvrir son univers en étudiant l’art occidental. Puis, elle décide de partir à Bruxelles pour parfaire ses connaissances et obtient un master en céramique à L’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre.
Avant de commencer son travail sur l’argile, Myung-Joo pose ses émotions sur le papier. Ce n’est qu’une fois que le dessin la satisfait vraiment, qu’elle commence à le travailler en trois dimensions, et que l’œuvre prend vie grâce à son excellente maitrise de l’émaillage. Les premières œuvres de Myung-Joo s’orientent autour de formes végétales inspirées de son quotidien. Peu à peu, ses œuvres deviennent moins lisibles et plus ambiguës, se dotant d’une esthétique anthropomorphe.
Les formes hybrides symbolisent l’artiste face au monde, laissant transparaitre – souffrance et nostalgie. Nostalgie de son pays, de sa culture qu’elle a quittée pour chercher un ailleurs qui pourrait mieux comprendre son langage. Elle exprime le sentiment de n’appartenir à aucun lieu, de n’être jamais « chez soi ». Vivre en Europe à nourri ce sentiment, mais son retour en Corée, après de longues années, l’a exacerbé davantage, lorsqu‘elle a retrouvé un monde qui ne lui été plus autant familier.
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