Bonjour,
Jusqu’au Jeudi 15 mai 2025 14h-19h (sf jeu., dim., lun.)
Mon libraire l’affirme : devant la violence du monde et les agissements de ses autocrates, on cherche la paix dans la poésie.
En va-t-il ainsi pour le peintre Éric Dalbis?
Lui qui, à une époque qui n’aime rien tant que la peinture réaliste ou autobiographique, a au contraire toujours privilégié un art abstrait – mais pas sans images.
C’est là toute la saveur fruitée de ses nouvelles toiles. L’exposition montre un artiste de 68 ans cultivant son jardin, fait d’un subtil travail de la lumière, d’expérimentations de tons, à travers de beaux tableaux comme autant de fenêtres pour l’âme.
Une paix et une poésie résonnant de manière très actuelle. — L.B.
Mai
Drôle de titre pour une exposition épatante et libre. Elsa Sahal l’explique : « ‘‘Les vases sont debout, les potiches ont attrapé des jambes » provient d’une phrase tirée du roman Les Guérillères, écrit en 1969 par Monique Wittig. Je l’ai entendue, alors que j’étais en train de faire des vases en forme de femmes avec des fleurs-seins à l’intérieur. Cette coïncidence m’a tellement surprise que j’ai choisi ce titre pour lui rendre hommage. Ça faisait tellement longtemps que je faisais de la céramique et qu’on me disait « Ah c’est de la poterie, c’est de la vaisselle’’ ». À la galerie Papillon, l’artiste française, née en 1975, prouve tout le contraire : ses sculptures récentes de céramique émaillée viennent, magnifiquement, bousculer les frontières entre objet et sculpture, art populaire et créations de ses aînés (de Louise Bourgeois à Philip Guston) avec ses vases aux pistils délurés et organiques. — B.P.
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