Les vases sont debout, les potiches ont attrapé des jambes
"Les vases sont debout, les potiches ont attrapé des jambes" est une phrase tirée des Guérillères[1] de Monique Wittig. Je l’ai entendue, alors que j’étais en train de faire des vases en forme de femmes avec des fleurs-seins à l’intérieur. Cette coïncidence m’a tellement surprise que j’ai choisi ce titre pour lui rendre hommage. Ça faisait tellement longtemps que je faisais de la céramique et qu’on me disait « ah c’est de la poterie, c’est de la vaisselle. » Récemment, on a enfin compris que la céramique pouvait être de la sculpture. C’était le moment de se saisir du thème du contenant et de le faire marcher." Elsa Sahal
"Résistant à la standardisation, armée de son matériau de prédilection, la céramique, et d’un registre de formes échappant à la détermination normative et objectivée, Elsa Sahal dessine des corps monstrueux et déstandardise les corps des femmes qu’elle n’hésite pas à hybrider comme le faisait littérairement Mary Shelley avec son Frankenstein. En outre, ces assemblages rappellent la célèbre "sirène des îles Fidji" présentée par Phineas Barnum en 1842 dans son musée de New York. À l’égal de son artefact, les sculptures de Sahal n’entretiennent aucun lien avec une quelconque véracité. […]
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