Le dispositif repose sur une paire d’hydrophones de sensibilités différentes, montées sur des lignes de canne à pêche, avec une longueur de câble de 30:m.
Installées sur le pont Louis-Philippe à la manière des pêcheurs, l’installation sera étonnamment augmentée par une dizaine de casques connectés, deux grands panneaux illustrés et un petit texte d’explication.
Mélia et Arthur, très légèrement déguisés, en qualités de médiateurs et médiatrices, resteront disponibles auprès de leurs cannes.
Les passants seront invité-e-s à mettre les casques et se saisir des lignes pour partir à l’écoute des grands-fonds de la capitale, de leur vie, leurs flots, leurs textures… En promenant tout simplement les hydrophones dans la colonne d’eau et en écoutant collectivement ce qu’ils révèlent.
Un petit carnet sera présent pour consigner les écoutes, les sensations et les partager aux futur-e-s participant-e-s.
Bénéficiant d’une expertise sonore et géo-climatique, nos deux médiateurs-trices pourront approfondir l’expérience par le biais d’une explication sur le matériel sonore, ce qu’il capte et comment, sur les sources de sons audibles et leurs liens avec un complexe terrestre plus large.
Cette écoute sert aussi de prétexte pour s’intéresser à la Seine, son histoire et son activité, pour l’écouter au sens dialogique du terme et afin de tisser une lien poétique et sensible, une expérience, avec elle. Elle agit comme une porte dont les formes et les sons sont aussi le résultat d’un processus planétaire et climatique.
Le tout se déploie en faveur d’une attention nouvelle et renouvelée à un personnage trop souvent réduit à un décor : le fleuve.
Accés libre de 14h à 18h