Dans une étude scientifique publiée en novembre 2007, des chercheurs de l’université de Yale caractérise même d’ « extrêmement intense » ( "EII", Extremely Intense Interest, en anglais) l’intérêt de certains enfants pour ces animaux préhistoriques.2

L’émergence de ces créatures dans la pop culture à la fin des années 80 et tout au long des années 90, y est sans doute pour beaucoup. En effet, Denver, le dernier dinosaure (Peter Keefe, 1988), Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles (Don Bluth, 1988), Dinotopia (James Gurney, 1992), et surtout, les fameux romans Jurassic Park (Michel Crichton, 1990) et Le Monde Perdu (Michel Crichton, 1995), adaptés au cinéma par Steven Spielberg (1993, 1997), ont popularisé ces créatures et façonné la représentation que nous nous faisons d’elles aujourd’hui.

De nombreux objets, produits dérivés et parcs à thèmes ont également vu le jour, jouant à la fois sur un intérêt grandissant de la jeunesse pour le Jurassique et la science, mais aussi sur l’aspect spectaculaire de cet univers, sur ce « sentiment d’émerveillement » (Sense Of Wonder, en anglais), qui désigne dans le domaine de la Science Fiction, cette sensation de vertige face à une immensité que l’on ne peut pas complètement appréhender en tant qu’être humain.3

Ces œuvres littéraires, cinématographiques, et autres souvenirs factices de cette époque que nous n’avons pas connue, n’ont eu de cesse que d’alimenter notre fascination à leur égard, de nourrir notre imaginaire, et conséquemment de nous inspirer dans notre créativité.

Une autre étude scientifique, publiée le 23 février dernier, a révélée que la météorite, qui mit fin à la période du Crétacé et qui causa l’extinction massive des dinosaures, se serait écrasée sur Terre, il y a 66 millions d’année, au printemps.4