Du 8 septembre au 15 octobre 2022, la galerie Huberty & Breyne, avenue Matignon, est heureuse de présenter le travail de Didier Viodé.
Après des expositions en France, en Espagne, à New York et à la Biennale de Dakar, c'est à Paris que l'artiste a décidé de dévoiler trois nouvelles séries de peintures jamais montrées.
Il maîtrise la photographie, la vidéo et le dessin, mais aussi la peinture et la bande dessinée, ces pratiques étant liées, selon l'artiste, par le cadrage et le message qu'il souhaite délivrer.
Fin regardeur de notre société, il observe le monde et les êtres humains qui le composent. Il s'intéresse à la condition sociale de chacun, à la place de l'Homme et à l'espace qu'il occupe. À la manière d'un photographe qui zoome et dézoome sur l'objet de son attention, Viodé capture des bouts d'instants, de gestes, de regards.
Il se nourrit du quotidien, puise des images dans les réseaux sociaux (Instagram en particulier), les médias et la rue, se les réapproprie.
Dans la série « Fragments », il réinterroge, avec sa contemporanéité, les thèmes classiques du portrait et de l'autoportrait. Dans « Run », il saisit l'euphorie et la frénésie ambiante de notre société à travers l'imagerie du sport. Tout doit aller plus vite. Chacun est pressé. Il faut courir. Contre le temps. Multiplier les followers, partager la plus belle photo, afficher un corps parfait. À travers ces ?uvres sur papier, la question du mouvement est centrale, comme dans les séries « Danseurs du crépuscule », en 2018 et les « Vaillants » ou « l'Envol », en 2017. Comment se meuvent les hommes dans leur ordinaire et comment se dégagent leurs émotions ?